Alpes dinariques

Carte topographique des Alpes dinariques.
Carte topographique des Alpes dinariques.

Les Alpes dinariques ou Dinarides sont un massif montagneux des Balkans occidentaux qui doivent leur nom au mont Dinara. Elles s'élèvent entre le bassin du moyen Danube au nord-est et la mer Adriatique au sud-ouest, en plusieurs chaînes montagneuses orientées principalement selon un axe nord-ouest/sud-est, de la Slovénie au nord de l'Albanie où culmine leur plus haut sommet, à 2 692 mètres d'altitude : le Maja e Jezercës. Elles couvrent au total six pays reconnus internationalement, auxquels peut s'ajouter le Kosovo. La plus grande ville est Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine. Trois climats distincts influencent le massif : méditerranéen à l'ouest, montagnard au centre, où le relief est le plus élevé, et continental à l'est.

Le massif est principalement composé de calcaire, notamment dans sa moitié occidentale, émergé peu de temps après le soulèvement alpin. Cette roche constitue le facteur déterminant sous un grand nombre d'aspects. L'eau, qui est une ressource abondante et relativement peu exploitée, a créé un relief karstique, issu de phénomènes érosifs, offrant des cavités parmi les plus profondes au monde et qui font le bonheur des spéléologues. La région du Carso, haut-plateau situé au nord, a même offert son nom à ce phénomène. La faune et la flore, souvent fragilisées, sont adaptées aux différents habitats naturels et abritent de nombreuses espèces endémiques, protégées entre autres par dix-sept parcs nationaux.

Les glaciations, peu importantes, n'ont quasiment pas eu d'effet sur le relief. La rareté des cols pour communiquer d'une vallée à une autre rend difficile la circulation à travers le massif, pourtant habité depuis près de 3 500 ans originellement par des tribus nomades pastorales. Cet isolement a pu le préserver d'une multitude d'invasions tout au long de l'histoire mais a également engendré une mosaïque de peuplements, avec chacun leur langue, leur religion, leur tradition.

L'économie tente de profiter des quelques richesses naturelles du massif (bois, minerai, énergie hydroélectrique, géothermie, tourisme), mais reste globalement en retard sur la moyenne européenne. Même si l'agriculture est le principal domaine d'activité, la population, affectée par des guerres successives, reste dépendante de l'aide alimentaire extérieure.

Danube

Cours du Danube.
Cours du Danube.

Le Danube est le deuxième fleuve d’Europe par sa longueur (après la Volga qui coule entièrement en Russie). Il prend sa source dans la Forêt-Noire en Allemagne lorsque deux cours d’eau, la Brigach et la Breg, se rencontrent à Donaueschingen où le fleuve prend le nom de Danube.

La longueur du Danube dépend du point de départ considéré : 2 852 km pour la confluence de Donaueschingen mais 3 019 km à partir de la source de la Breg. Il coule vers l’est et baigne plusieurs capitales de l’Europe centrale, orientale et méridionale : Vienne, Bratislava, Budapest et Belgrade. Le delta du Danube s'ouvre sur la mer Noire : partagé entre la Roumanie et l'Ukraine, il est protégé par une réserve de biosphère et est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le Danube est depuis des siècles une importante voie fluviale. Connu dans l’Antiquité comme frontière septentrionale de l’Empire romain, le fleuve traverse ou longe dix pays : l’Allemagne (7,5 %), l’Autriche (10,3 %), la Slovaquie (5,8 %), la Hongrie (11,7 %), la Croatie (4,5 %), la Serbie (9,4 %), la Bulgarie (5,2 %), la Roumanie (28,9 %), la Moldavie (1,7 %) et l’Ukraine (3,8 %).

Son bassin versant s'étend sur neuf autres pays : l’Italie (0,15 %), la Pologne (0,09 %), la Suisse (0,32 %), la République tchèque (2,6 %), la Slovénie (2,2 %), la Bosnie-Herzégovine (4,8 %), le Monténégro, la Macédoine du Nord et l’Albanie (0,03 %).

Équipe de Yougoslavie de football

But du Yougoslave Katalinski en 1974.
But du Yougoslave Katalinski en 1974.

L'équipe de Yougoslavie de football, créée en 1920 et dissoute en 1992, est la sélection de joueurs yougoslaves représentant le pays dans les compétitions internationales de football masculin. Elle défend successivement les couleurs du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes, du Royaume de Yougoslavie, de la République fédérative populaire de Yougoslavie et enfin de la République fédérative socialiste de Yougoslavie.

Malgré plusieurs générations de joueurs renommés pour leur qualité technique, la Yougoslavie n'a remporté qu'un seul titre majeur, la médaille d'or des Jeux olympiques de 1960. Elle a cependant brillé régulièrement en compétition internationale, en atteignant les finales des Championnats d'Europe de 1960 et 1968, et l'une des huit premières places lors de sept des quatorze Coupes du monde qui se sont tenues entre 1930 et 1990.

Avec la dissolution progressive de la Yougoslavie, l'équipe nationale laisse la place au début des années 1990 aux sélections de Croatie et de Slovénie, de Macédoine, de Bosnie-Herzégovine, de Serbie et du Monténégro (ces deux dernières rassemblées au sein de la République fédérale de Yougoslavie de 1992 à 2003). La Serbie est considérée par la Fédération internationale de football association (FIFA), le Comité international olympique et l'Union des associations européennes de football (UEFA) comme l'héritière juridique et statistique des sélections de l'équipe de Yougoslavie.

État des Slovènes, Croates et Serbes

Carte de l'État des Slovènes, Croates et Serbes.
Carte de l'État des Slovènes, Croates et Serbes.

L'État des Slovènes, Croates et Serbes (en croate et serbe latin Država Slovenaca, Hrvata i Srba et serbe cyrillique Држава Словенаца, Хрвата и Срба, prononcé [dʒaʋa sloʋenatsa xʋata i sba] ; en slovène Država Slovencev, Hrvatov in Srbov [dərˈʒaʋa sloˈʋentse xərˈʋato in ˈsərbo], abréviation SHS) est un ancien pays éphémère d'Europe formé pendant l'automne 1918 à la suite de la dissolution de l'Autriche-Hongrie lors du dénouement de la Première Guerre mondiale. Il rassemble les populations slovènes, croates et serbes des régions de Cisleithanie et de Transleithanie peuplées par les Slaves du Sud, auxquelles se sont joints les représentants de la Bosnie-Herzégovine. Le , conformément au vote des membres de l'exécutif de l'État des Slovènes, Croates et Serbes, le nouvel État s'unit au royaume de Serbie pour constituer le royaume des Serbes, Croates et Slovènes ; cependant, cette union ne concerne pas l'ensemble de son territoire, une partie du littoral revenant au royaume d'Italie.

Front yougoslave de la Seconde Guerre mondiale

Des Panzerkampfwagen III allemands en Yougoslavie, pendant l'invasion de 1941.
Des Panzerkampfwagen III allemands en Yougoslavie, pendant l'invasion de 1941.

Le Front yougoslave englobe l'ensemble des opérations militaires conduites en Yougoslavie pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce pays des Balkans devient un théâtre d'opérations du conflit mondial au printemps 1941. Le gouvernement yougoslave s'allie à l'Allemagne nazie fin mars, mais il est renversé par un coup d'État deux jours plus tard. En réaction, les forces de l'Axe envahissent le royaume le . La Yougoslavie est ensuite démembrée, et son territoire annexé ou occupé par l'Allemagne, l'Italie, la Hongrie et la Bulgarie. Deux parties du pays deviennent des États « indépendants » : la Croatie, où le mouvement fasciste des Oustachis est mis au pouvoir et installe une dictature particulièrement meurtrière, et la Serbie, où est proclamé un gouvernement collaborateur.

Les conditions d'occupation, et notamment les atrocités commises par les Oustachis, suscitent deux mouvements de résistance qui se trouvent cependant très vite en conflit l'un avec l'autre : les Tchetniks nationalistes et monarchistes commandés par Draža Mihailović, et les Partisans communistes commandés par Tito. Les Alliés apportent d'abord leur soutien aux Tchetniks, mais ceux-ci en arrivent à privilégier le combat contre les Partisans, et à nouer pour des raisons tactiques des alliances avec les occupants dans l'attente d'un débarquement des Britanniques. Jusqu'en , la guerre mondiale se double donc en Yougoslavie d'une guerre civile extrêmement violente, théâtre de nombreux massacres, de nettoyages ethniques et de crimes de guerre de toutes sortes.

Les Tchetniks sont un mouvement essentiellement serbe, associé à l'ancien régime. À l'opposé, les communistes parviennent à gagner à leur cause une partie de la population en proposant de reconstruire la Yougoslavie sur une base fédérale qui, au contraire de la monarchie serbe d'avant-guerre, mettrait ses différentes nationalités sur un pied d'égalité. Fin 1943, jugeant les Tchetniks trop compromis dans la collaboration et les Partisans plus efficaces contre les Allemands, les Britanniques reportent leur soutien sur les forces de Tito. En outre, l'idée d'une intervention anglo-américaine dans les Balkans est abandonnée pour ne pas disperser les forces au moment du débarquement en France, laissant le territoire yougoslave en proie à l'affrontement des différentes factions locales.

Après s'être emparé fin 1944 du territoire serbe avec l'aide des Soviétiques, Tito triomphe de l'ensemble de ses adversaires et s'assure très rapidement le monopole du pouvoir. La monarchie est officiellement abolie en , pour laisser place à un régime communiste qui dure ensuite jusqu'en 1992. Sous la Yougoslavie de Tito, la lutte des Partisans pendant le conflit mondial, appelée « Guerre de libération nationale », fait office de « mythe fondateur » du régime. Les souvenirs des haines ethniques et des atrocités de la guerre ne s'éteignent cependant pas, alimentant les ressentiments et les nationalismes qui conduisent, dans les années 1990, à l'éclatement définitif du pays.

Marin Ghetaldi

Portrait de Marino Ghetaldi dans le palais du recteur de Raguse.
Portrait de Marino Ghetaldi dans le palais du recteur de Raguse.

Marino ou Marin Ghetaldi, Ghetaldus, Ghetalde ou Getaldic est un mathématicien, physicien et homme politique italo-croate, né le 2 octobre 1568 ou 1566 à Raguse (aujourd'hui Dubrovnik en Croatie), mort le ou 1627 dans la même ville.

C'est l'un des très rares élèves de François Viète avec Nathanael Tarporley, Jean de Beaugrand, Jacques Aleaume et l'Écossais Alexander Anderson avec qui il est en contact étroit. Géomètre parmi les mathématiciens à l'origine de l'émergence de l'algèbre nouvelle, il est aussi l'un des premiers à apporter sa contribution à la géométrie analytique. En correspondance avec Galilée et Clavius, il communique aux mathématiciens italiens, Paolo Sarpi, Antonio Santini, Carlo Renaldinietc. cette nouvelle façon de noter les questions algébriques et la met en œuvre lui-même dans la reconstruction des œuvres d'Apollonius. En physique, il laisse une étude de miroirs paraboliques, et une de ses réalisations (71 cm de diamètre, 146 cm de hauteur) se trouve au musée de la marine à Londres. Écrivain croate de langue latine, son souvenir demeure présent dans les rues de l'actuelle Dubrovnik, où il est présenté comme l'Apollonius croate.

Irène de Grèce (1904-1974)

La princesse Irène, en 1925.
La princesse Irène, en 1925.

Irène de Grèce (en grec moderne : Ειρήνη της Ελλάδας, en italien : Irene di Grecia et en croate : Irena od Grčke) est née le à Athènes (Grèce) et morte le à Fiesole (Italie). Princesse de Grèce et de Danemark, elle devient par son mariage avec le prince Aymon de Savoie-Aoste duchesse de Spolète, duchesse d'Aoste et reine titulaire de l'« État indépendant de Croatie » durant la Seconde Guerre mondiale.

Cinquième des six enfants du roi Constantin Ier et de la reine Sophie de Prusse, la princesse Irène est confrontée très jeune aux bouleversements politiques que connaît la Grèce au début du XXe siècle. Frappée par un court exil après le « coup de Goudi » de 1909, la jeune fille est à nouveau chassée de son pays après le renversement de son père par les Alliés en 1917. Revenue à Athènes à la suite du rappel du monarque au pouvoir en 1920, elle retrouve le chemin de l'exil deux ans plus tard et est bientôt privée de sa nationalité grecque. Installée en Italie avec ses parents et sa benjamine Catherine, elle trouve refuge auprès de sa sœur aînée Hélène après les décès successifs de son père (1923) et de sa mère (1932). Fixée en Toscane, à la villa Sparta de Fiesole, Irène reste longtemps célibataire. Différents projets matrimoniaux visant à l'unir aux princes Nicolas de Roumanie (1923), Christian de Schaumbourg-Lippe (1927) et George de Kent (v. 1930) échouent en effet tour à tour. Privée de toute obligation officielle, la jeune femme profite de sa relative liberté pour devenir infirmière et se consacrer aux œuvres sociales. La restauration de la monarchie en Grèce en 1935 transforme cependant son quotidien. Son frère, le roi Georges II, étant divorcé, Irène est appelée à ses côtés pour jouer le rôle de première dame du royaume. Elle prend alors la tête des Éclaireuses grecques et effectue de menues missions pour le souverain.

Déjà âgée de 35 ans, Irène épouse, en 1939, le prince Aymon de Savoie-Aoste, cousin du roi Victor-Emmanuel III d'Italie, et se convertit, pour cela, au catholicisme. Désormais duchesse de Spolète, elle revient vivre en Toscane, où réside toujours sa sœur aînée. Quelques mois après son mariage, la Seconde Guerre mondiale éclate et Rome déclare la guerre à la Grèce, plaçant Irène dans une situation difficile. Son époux servant dans la marine, la princesse s'engage comme infirmière auprès des troupes italiennes, ce qui l'amène jusque sur le front russe (1942). Dans le même temps, le prince Aymon est appelé par Benito Mussolini et Ante Pavelic à la tête de l'« État indépendant de Croatie », faisant ainsi d'Irène la souveraine nominale d'un pays dans lequel ni elle ni son époux ne mettent jamais les pieds (1941-1943).

Le renversement du Duce et le retournement de l'Italie au profit des Alliés bouleversent une nouvelle fois la vie de la princesse. Faite prisonnière par les Allemands alors qu'elle est enceinte et séparée de son époux, Irène donne le jour à un fils prénommé Amédée (1943) avant d'être envoyée en Autriche avec sa belle-sœur et leurs enfants (1944). Retenue à Hirschegg, elle revient en Italie diminuée mais indemne (1945). Alors qu'elle vient tout juste de retrouver son mari, la proclamation de la République italienne oblige une nouvelle fois la princesse et ses proches à gagner l'étranger (1946). Après quelques vicissitudes, Irène et son fils s'installent en Suisse tandis qu'Aymon gagne l'Argentine, où il espère fonder une colonie agricole. Cependant, le prince meurt d'une crise cardiaque quelques mois après son arrivée et Irène se retrouve dans l'impossibilité d'assister à ses funérailles...

Palais de Dioclétien

Reconstitution du palais de Dioclétien
Reconstitution du palais de Dioclétien

Le palais de Dioclétien (en croate : Dioklecijanova palača) est la résidence impériale fortifiée construite par l'empereur Dioclétien sur la côte dalmate pour s'y retirer après son abdication volontaire en 305. C'est l'un des édifices de l'Antiquité tardive les mieux conservés. Ces vestiges sont préservés dans le cœur historique de Split, en Croatie. Contrairement à une légende populaire, la ville — Spalatum en latin — doit son nom à celui de la cité grecque voisine d'Aspalathos — « buisson blanc » — et non au terme latin signifiant palais — palatium. L'empereur Dioclétien y vécut l'essentiel des dernières années de sa vie et, à sa mort, son corps fut déposé dans un sarcophage placé dans le mausolée qu'il y avait fait construire.

Le palais est un témoignage exceptionnel de la mise en scène architecturale de l'idéologie tétrarchique qui ne survécut pas à son fondateur. Réunissant une résidence de prestige, un temple dynastique et un mausolée, c'est le prototype d'un modèle palatial tétrarchique qui connut deux autres itérations moins grandioses, à Romuliana pour Galère et à Šarkamen sans doute pour Maximin Daïa.

Après la disparition de son commanditaire, le palais continua jusqu'au VIe siècle de servir de résidence officielle pour l'administration provinciale et de grands personnages en exil, mais elle abrita aussi une manufacture de textile. Après les invasions slaves, une petite ville se développa dans ses murs et succéda à Salone comme siège épiscopal et siège administratif des autorités byzantines. Elle finit par passer sous contrôle vénitien et demeura une place forte de la République jusqu'à la dissolution de cette dernière en 1797. Dès le XVIe siècle, les vestiges du palais attirèrent l'attention des architectes et érudits européens, et eurent une influence certaine sur le courant néoclassique.

Leptodirus hochenwartii

Le flash fausse la coloration : l'insecte parait brun mais sa cuticule est en fait presque transparente.
Le flash fausse la coloration : l'insecte parait brun mais sa cuticule est en fait presque transparente.

Leptodirus hochenwartii est une espèce de coléoptères de la famille des Leiodidae, la seule du genre Leptodirus. Son nom latin est très souvent orthographié L. hohenwarti. C'est une espèce troglobie, remarquablement adaptée à son environnement : elle est endémique de la partie occidentale des Alpes dinariques et habite les grottes karstiques de Croatie, de Slovénie ainsi que d'une petite partie de l'Italie. Elle mesure près d'un centimètre de longueur et son écologie est globalement très mal connue.

Collectée en 1831 et officiellement décrite l'année suivante, Leptodirus hochenwartii fut la première espèce d'insectes cavernicoles connue. Elle a marqué l'entomologie slovène et fut même un tournant pour la zoologie tout entière, puisqu'elle initia une nouvelle discipline scientifique : la biospéléologie.

Parc national des lacs de Plitvice

Le parc national des lacs de Plitvice ([plitˈvitsɛ], appelés Plitvička jezera en croate) est un parc national de Croatie, qui se situe à mi-chemin entre les villes de Zagreb et Zadar au sein d'un plateau karstique. C'est à la fois le plus vieux des parcs nationaux du Sud de l'Europe et le plus grand de Croatie. Il fut créé le et ajouté sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO en 1979.

Le parc, d'une superficie de 296 kilomètres carrés, comprend non seulement les lacs de Plitvice (en croate Plitvička jezera) qui forment un ensemble de seize grands lacs reliés entre eux par 92 cascades ou des petites rivières tourmentées, mais aussi la forêt environnante (forêt de type primitive composée principalement de hêtres et de pins) où naît la rivière Korana et qui abrite de nombreuses espèces animales et végétales rares dont les représentants les plus connus sont l'ours brun et le loup. La faune et la flore y sont prospères comme en témoigne la richesse piscicole des lacs.

Le parc accueille plus de 900 000 visiteurs à l'année. Un chemin en rondins de bois fait le tour du parc, mais il est aussi possible de le visiter en utilisant un train panoramique et de traverser les plus grands des lacs en bateau. Hormis le chemin et les quelques aménagements pour les touristes, la nature est laissée à l'état sauvage, aucune intervention humaine n'étant autorisée.

Dino Rađa

Dino Rađa
Dino Rađa

Dino Rađa, (Croate: Dino Rađa) né le 24 avril 1967 à Split, est un ancien joueur de basket-ball croate, jouant au poste d'intérieur.

En 1989, il devient champion d'Europe avec le grand Jugoplastika Split de Božidar Maljković avec Tony Kukoc. Il est alors drafté par les Boston Celtics. Il poursuit toutefois une saison avec Split, remportant un nouveau titre de champion d'Europe avant de se rendre en Italie pour trois saisons au Messaggero de Rome avec qui il remporte une Korac en 1993.

Il se rend alors en National Basketball Association (NBA) chez les Celtics de Boston. Après une place de deuxième rookie de la saison 1993-94, il effectue une bonne carrière NBA mais, après un échange raté avec les 76ers de Philadelphie, il décide de retourner en Europe chez les grecs du Panathinaikos avec qui il obtient deux titres de champion de Grèce 1998 et 1999.

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Siège de Szigetvár

La charge de Nikola Šubić Zrinski depuis la forteresse de Szigetvár, par Johann Peter Krafft.
La charge de Nikola Šubić Zrinski depuis la forteresse de Szigetvár, par Johann Peter Krafft.

Le siège de Szigetvár ou bataille de Sziget (hongrois : szigetvári csata ; croate : bitka kod Sigeta ou Szigetska bitka ; turc : Zigetvar Kuşatması) est un siège de la forteresse de Szigetvár, à Baranya (près de l'actuelle frontière hongro-croate) qui a arrêté la progression de Soliman vers Vienne en 1566. La bataille a opposé une garnison combattant au nom de la monarchie Habsbourg autrichienne sous le commandement du croato-hongrois Nikola Šubić Zrinski (hongrois : Zrínyi Miklós) aux forces des envahisseurs ottomans sous le commandement du sultan Soliman le Magnifique (turc ottoman : سليمان Süleymān).

La bataille prend une si grande importance que le cardinal de Richelieu, ecclésiastique et homme d'État français, la désigne comme la « bataille qui a sauvé la civilisation ». Celle-ci est restée fameuse même en Croatie et en Hongrie, inspirant le poème épique hongrois « Siège de Sziget » et l'opéra croate « Nikola Šubić Zrinski ».