Wikipédia:Sélection/Discrimination

Discrimination des porteurs du VIH

Restrictions de circulation et de résidence dans le monde
contre les personnes affectées par le HIV ou le SIDA

Légende :
  • Restrictions confirmées
  • Informations contradictoires, restrictions possibles
  • Pas de restriction spécifique
  • Pas d'information sur le pays
  • Dans certains pays, les personnes porteuses du virus de l'immunodéficience humaine (VIH, associé au développement du sida) sont victimes de discrimination.

    Dans les cas extrêmes, cela peut aller à l'internement dans des camps, « sidatoriums », des personnes infectées et malades (cas notamment de Cuba). De même qu'on a pu parler par ailleurs de « sanatoriums ».

    Mais même dans les pays respectant les droits de l'homme, des séropositifs et malades sont victimes d'une discrimination sociale :

    Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité

    La Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité, également connue sous son acronyme Halde, était une « autorité administrative indépendante » française créée en 2005 et dissoute en 2011. Elle était compétente pour se saisir « de toutes les discriminations, directes ou indirectes, prohibées par la loi ou par un engagement international auquel la France est partie », créée par la loi n° 2004-1486 du 30 décembre 2004, (Journal officiel, 31 décembre 2004) complétée par le décret n°2005-215 du 4 mars 2005 qui fixe l'organisation générale et administrative et les procédures applicables.

    La Halde était une institution spécialisée dans la lutte contre les discriminations. À cette fin, le Collège de la Haute autorité, qui réunit des personnalités de la société civile dont Adolphe Steg ou Sihem Habchi (Présidente de Ni Putes Ni Soumises) et le comité consultatif travaillaient ensemble à l'émission des rapports, la réalisation d'enquêtes et à l'assistance aux victimes de discrimination.

    La Halde a été dissoute le 1er mai 2011, et ses missions transférées au défenseur des droits. Toutefois un collège spécifique est créé pour prendre en charge la lutte contre les discriminations et de la promotion de l’égalité. Un adjoint du Défenseur des droits est désigné à cette fin qui en assure la vice-présidence. Maryvonne Lyazid occupe ce poste depuis le 13 juillet 2011.

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    Intouchable (dalit)

    Les intouchables forment, en Inde, un groupe d'individus exclu du système des castes régissant la société indienne (stricto sensu, ils sont même considérés comme à proprement parler hors caste). Ils représentent environ 170 millions de personnes et peuvent aussi être appelés « Harijan » (« Enfant de dieu », forme politiquement correcte utilisée par Gandhi), mais préfèrent le terme de « dalit » qui signifie « opprimé ». L'appartenance à une caste est héréditaire, ce qui limite la promotion sociale.

    Tous les Indiens sont égaux devant la loi en vertu de l’article 15 de la constitution indienne qui interdit toute discrimination basée sur la caste, le sexe, le lieu de naissance ou la religion ; et de l’article 16 qui abolit l’intouchabilité. Le père de cette constitution, Bhimrao Ramji Ambedkar, était lui-même dalit.

    La politique de discrimination positive des quotas - 24,5 % des postes dans la fonction publique, les collèges et les universités sont réservés aux intouchables - leur a donné un poids politique du fait de leur nombre.

    Ainsi, en Uttar Pradesh, le Bahujan Samaj Party, le parti politique des dalits est parvenu au pouvoir et s'y est maintenu un an et demi, permettant l'intégration de hauts fonctionnaires dalits dans l'administration de l'État. L'école, qui est en Inde gratuite et ouverte à tous, permet à certains intouchables d'accéder à une situation sociale qu'il leur aurait été difficile - voire impossible - d'obtenir avant l'indépendance. Cependant, de nombreux dalits, surtout les filles, ne vont pas à l'école...

    Testing (lutte contre la discrimination)

    Testing est un anglicisme visant à désigner un moyen d'investigation.

    Le testing désigne une pratique surtout utilisée par les associations anti-racistes telle que SOS Racisme pour mettre en évidence une discrimination. Elle est reconnue par les tribunaux français. Il s'agit d'apporter la preuve de l'intention discriminatoire : il faut pour cela établir que le seul motif possible à un refus soit la discrimination.

    En réponse à une offre d'emploi, on enverra par exemple deux CV équivalents (dans la mesure du possible), sauf en ce qui concerne la variable à tester (l'origine, le sexe, l'âge, etc). Ainsi, on pourra tenter d'établir un lien entre une réponse négative et ces variables. Attention toutefois, les CV ne doivent pas être fictifs, et il faut que la demande émanant de la personne dont on suppose qu'elle sera discriminée soit sincère : si elle demande juste pour voir si on lui oppose un refus, elle "pousse à la faute" et le testing sera invalidé. En revanche, l'autre CV peut ne pas correspondre à une réelle recherche d'emploi.

    Cette pratique s'applique à la recherche d'emploi mais aussi à tous les autres aspects du travail (salaire, carrière,...) ainsi qu'aux discothèques et agences immobilières, et virtuellement à toute fourniture de biens ou de service.

    Discrimination à l'embauche

    On évoque une discrimination à l'embauche lorsque des chercheurs d'emploi sont traités de manière différenciée sur une base de critères de sélection qui manquent de justification objective et raisonnable à l' égard du poste de travail à pourvoir.

    Elle agit à différents niveaux :

    • À l’embauche
    • Au sein de l’entreprise (refus d’accès à des postes à responsabilités malgré les compétences)

    Certaines associations ont pu démontrer l’existence de discriminations, comme SOS racisme (CV anonymes) ou HALDE (baromètre adia)

    De nombreux pays ont édicté des règles interdisant les discriminations à l'embauche et tentent de mettre en place divers mécanismes de contrôle.