Wikipédia:Sélection/Nouveau-Brunswick

Caraquet

Caraquet (API : /kaʁakɛt/) (Kalaket en micmac) est une ville canadienne située dans le comté de Gloucester, au nord-est du Nouveau-Brunswick. Ses habitants sont les Caraquetois.

Perchée sur un plateau au bord de la baie de Caraquet, la ville s'étend sur environ 12 kilomètres, lui ayant autrefois valu le surnom de plus long village du monde. La ville est située au nord-ouest de la péninsule acadienne.

Fondée par Gabriel Giraud vers 1730, la ville s'est véritablement développée à partir de 1757 par l'arrivée de rescapés de la déportation des Acadiens menés par Alexis Landry ainsi que de corsaires et pêcheurs normands en 1761. La plupart des habitants se voient forcés de quitter les lieux pendant quelques années à la suite du raid de Roderick MacKenzie. Des immigrants jersiais et britanniques développent ensuite l'industrie des pêches. L'endettement des pêcheurs auprès de ces marchands et le mécontentement causé par la réforme de l'éducation déclenche l'affaire Louis Mailloux en 1875, où le jeune Louis Mailloux trouve la mort dans une fusillade. L'ouverture de l'église Saint-Pierre-aux-Liens en 1860, du chemin de fer Caraquet & Gulf Shore en 1887 et du Collège Sacré-Cœur en 1899 contribuent à la prospérité de la ville. Caraquet est constituée en municipalité en 1961 pour permettre la construction de son hôpital.

Les principaux moteurs économiques de Caraquet sont la pêche et le tourisme.

En 2006, la population de Caraquet s'élevait à 4156 habitants, pour la plupart des Acadiens francophones. Caraquet est par ailleurs considérée comme la capitale culturelle de l'Acadie. Le seul quotidien francophone de l'est du Canada, L'Acadie nouvelle, est publié en ville. Caraquet est aussi le siège des Caisses populaires acadiennes, la principale institution financière de la province.

Gamaliel Smethurst

Drapeau d’Acadie
Drapeau d’Acadie

Gamaliel Smethurst (Marblehead, 1738 - Londres, 1826) est un marchand, politicien et écrivain britannique. Intéressé par la science dès son plus jeune âge, il écrit plusieurs livres et articles sur le sujet.

Après avoir vécu un certain temps au Royaume-Uni, il obtient en 1761 un permis pour faire du commerce à la baie des Chaleurs, en Acadie. Arrivant en plein milieu de la Déportation des Acadiens, il assiste impuissant au raid de Roderick MacKenzie et est abandonné par son capitaine. Il commence alors un voyage qui le mènera vers le fort Beauséjour. Durant ce voyage, il tient un journal où il note plusieurs observations précieuses sur la déportation, les Micmacs et la géographie. Sa vie et celle de ses guides est menacée à plusieurs reprise et il est fait deux fois prisonniers par les Amérindiens. Il sauve un marin du naufrage du Hulton et parvient à atteindre le fort après six semaines.

Il se fait attaquer par des corsaires en 1762, tente d’établir un autre poste de pêche à l’Île-du-Prince-Édouard la même année puis s’établit à Baie-Verte en 1763. Il survit à un naufrage en 1763 et commence un second journal. Il devient député du comté de Cumberland à la Chambre d’Assemblée de la Nouvelle-Écosse en 1765 et conserve ce poste jusqu’en 1770 où il s’établit pour de bon à Londres. C’est là qu’il publie le récit de ses aventures.

Memramcook

Memramcook
Memramcook

Memramcook ou Memramcouke est un village canadien du comté de Westmorland, au sud-est du Nouveau-Brunswick. C'est un village agricole ayant un important patrimoine historique. Habité depuis fort longtemps par les Micmacs, le site a vu l'arrivée des premiers Acadiens en 1700. Ceux-ci furent déportés en grande partie en 1755 et durant les années suivantes mais le village survécut. Memramcook est surnommé le berceau de l'Acadie, en raison du rayonnement que le village a eu dans le développement culturel et politique aux XVIIIe et XIXe siècles. Le Collège Saint-Joseph, la première université francophone de l'est du pays, ouvrit ses portes dans le village en 1864 et la première Convention nationale acadienne y fut organisée en 1881.

Le nom du village est d'origine micmaque et signifierait « rivière croche », en référence aux nombreux méandres de la rivière Memramcook. Les premières mention de la région utilisaient l'orthographe Mémérancouque. Les missionnaires utilisèrent tour à tour Memerancook, Memerancooque (1757), Memeramcook (1803), Memramkook (1812), Mamramcook (1812) et finalement Memramcook. Il y a eu plusieurs controverses récentes au sujet du nom, par exemple des gens qui proposent l'orthographe Memramcouke.

Ouragan Juan

ouragan Juan approchant de la Nouvelle-Écosse

L’ouragan Juan fut un ouragan de catégorie 2, selon l'échelle de Saffir-Simpson, qui a frappé les provinces canadiennes de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et de l'Île-du-Prince-Édouard en 2003. Il s’est formé au sud des Bermudes le 24 septembre 2003 à partir d’une onde tropicale sur l’océan Atlantique. L’onde s’est intensifiée graduellement sur les eaux chaudes du Gulf Stream atteignant la catégorie 2 le 27 septembre en poursuivant une trajectoire franc nord. En passant au-dessus d’eaux plus froides, il perdit un peu d’intensité mais était toujours en catégorie 2 lorsqu'il frappa Halifax, tôt le 29 septembre. Cet ouragan fit des dommages pour environ 200 millions $US et causa la mort de 8 personnes, principalement dans la région d'Halifax. Il fut le pire ouragan que la côte-est canadienne ait connu depuis 1893.

Ouragan Noel

L'ouragan Noel est le seizième système tropical, le quatorzième à être nommé et le cinquième ouragan de la saison 2007 dans l'Atlantique Nord. Noel s'est formé à partir d'une onde tropicale sous une dépression d'altitude le dans la partie centrale-nord de la mer des Caraïbes. Après une intensification qui amena ses vents à 95 km/h, il toucha terre sur la portion ouest de Haïti puis sur la côte nord-est de Cuba sous la dénomination de tempête tropicale. Il poursuivit sa route vers le nord et devint le 1er novembre un ouragan de catégorie 1. Traversant rapidement les Bahamas, il se dirigea ensuite vers le nord-est et, le 2 novembre, devint une dépression extra-tropicale

Paul Carmel Laporte

Paul Carmel Laporte, au début du XXe siècle.
Paul Carmel Laporte, au début du XXe siècle.

Paul Carmel Laporte (Verchères, 1885 - † Edmundston, 1973) était un médecin, homme d’affaires et artiste canadien, qui eut un rôle important dans le développement de l’art acadien.

Après des études de médecine à Montréal qu’il finança en travaillant comme apprenti sculpteur, Laporte fut médecin au Nouveau-Brunswick. En plus d’y fonder un hôpital, une compagnie de construction et de participer à plusieurs autres projets, il enseigna l’art bénévolement durant 40 ans. Il est considéré comme le pionnier des arts visuels au Madawaska, une région frontalière canado-américaine, et plusieurs de ses élèves ont eu un impact important dans la culture acadienne.

Petitcoudiac (fleuve)

Le Coude
Le Coude

La rivière Petitcodiac ou rivière Petitcoudiac est un cours d'eau canadien qui, le long de ses 129 km de cours, arrose le sud-est du Nouveau-Brunswick, formant la frontière entre les comtés d'Albert et de Westmorland. Siège du Grand Moncton, l'une des agglomérations ayant la plus forte croissance démographique au Canada, sa vallée est habitée depuis des millénaires. La rivière est importante dans l'histoire des Micmacs et des Acadiens.

La Petitcodiac est l'un des cours d'eau dont l'écosystème est le plus menacé au Canada.

Pokemouche

Église Immaculée-Conception.
Église Immaculée-Conception.

Pokemouche (API : /pɔkmuʃ/) est un district de services locaux canadien du comté de Gloucester, au Nord-Est du Nouveau-Brunswick.

Pokemouche est considéré comme le centre géographique de la péninsule acadienne. Malgré sa population de 515 habitants, le village occupe ainsi une position importante dans le transport, l'économie et la culture de la région et fait l'objet de plusieurs projets majeurs. Visité depuis longtemps par les Micmacs, qui ont maintenant déserté pour Burnt Church, le village actuel date de 1812. D'abord centrée sur l'industrie forestière, l'industrie textile, l'agriculture ainsi que le tourisme basé sur la rivière Pokemouche occupent maintenant l'économie.

Port de Caraquet

Port de Caraquet, Nouveau-Brunswick (Canada)
Port de Caraquet, Nouveau-Brunswick (Canada)

Le port de Caraquet (aussi appelé quai de Caraquet ou encore Quai des Young) est un quartier de la ville de Caraquet, au Nouveau-Brunswick (Canada). Utilisé depuis plus de deux siècles, le port est au centre de l’économie et de l’histoire de la région. En termes de superficie, du nombre et de la dimension des bateaux accostés, des prises et d’emplois, c’est un port de pêche majeur dans la province. Le port est également, de nos jours, un haut lieu du tourisme et de la culture.

Gare de McAdam

La gare de McAdam en 2003.
La gare de McAdam en 2003.

La gare de McAdam, situé à McAdam, au Nouveau-Brunswick, est à la fois une gare patrimoniale, un site historique provincial et un site historique national. Construite en 1901, elle fut l'une des principales gares de la province, avant de voir son importance baisser à partir des années 1960 et d'être abandonnée en 1994. La gare est aujourd'hui un musée et elle figure sur un timbre canadien.

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Affaire Louis Mailloux

Caraquet vers 1900.
Caraquet vers 1900.

L’affaire Louis Mailloux est une série d’événements violents assimilés à une jacquerie ayant secoué la ville de Caraquet, au Nouveau-Brunswick, en .

La loi 87, votée en 1871, vise à réformer le système d’éducation public de la province, en abolissant entre autres les écoles confessionnelles et améliorant le financement. Cette loi cause la Question des écoles du Nouveau-Brunswick qui, durant quatre ans, occasionne de nombreux problèmes politiques dans la province et dans le reste du Canada.

Caraquet devient l’une des villes ayant la plus forte opposition. La situation précaire d’une partie de la population, exacerbée par le contrôle d’une minorité de marchands anglophones, dégénère en janvier 1875. Plusieurs émeutes et manifestations, liées ou non entre elles et à la question scolaire, ont lieu. La police intervient à l’aide d’une milice et est plus tard rejointe par l’armée. Le 27 janvier, une fusillade a lieu dans la maison d’André Albert. Deux personnes, John Gifford et Louis Mailloux, y trouvent la mort…

Hillsborough (Nouveau-Brunswick)

L'église St. Marys d'Hillsborough.
L'église St. Marys d'Hillsborough.

Hillsborough est un village canadien du comté d'Albert, situé au sud-est du Nouveau-Brunswick. Hillsborough est situé au bord de la rivière Petitcodiac, au pied des Collines calédoniennes. Il est situé dans la région des Trois-Rivières et fait face à Memramcook.

Sur un site connu des Micmacs, l'acadien Guillaume Blanchard fonde le Village-des-Blanchard en 1698. Le village est partiellement ravagé durant la bataille de Petitcoudiac, où une milice repousse l'armée britannique. La population acadienne est finalement déportée durant les années suivantes et des Allemands de Pennsylvanie les remplacent en 1766. L'économie se diversifie dans l'exploitation forestière puis dans l'exploitation du gypse. Le tourisme est aujourd'hui la principale activité du village.

Hillsborough possède plusieurs monuments, dont une église construite en 1886, la Maison Steeves, où naquit William Henry Steeves, l'un des pères de la Confédération canadienne, ainsi que le Musée du chemin de fer du Nouveau-Brunswick.


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Sainte-Anne-du-Bocage

Vue de Sainte-Anne-du-Bocage.
Vue de Sainte-Anne-du-Bocage.

Sainte-Anne-du-Bocage ou simplement Le Bocage est un sanctuaire catholique situé à Caraquet, au Nouveau-Brunswick (Canada).

Construit sur un terrain légué par Alexis Landry en 1791, le sanctuaire comprend une chapelle, un chemin de croix, un puits, une fontaine, un cimetière et des monuments, le tout dans un bocage. La chapelle, qui est l'un des plus vieux lieux de cultes acadiens, est également une énigme. La raison exacte de sa construction est en effet inconnue mais liée à la querelle historique entre les habitants de l'est et de l'ouest de la ville. Devenu lieu de pèlerinage durant la seconde moitié du XIXe siècle, le sanctuaire est toujours très fréquenté, autant par les habitants de la ville que les touristes.

Luc Bourdon (hockey sur glace)

Photographie de Luc Bourdon en tenue de l'équipe du Canada.
Photographie de Luc Bourdon en tenue de l'équipe du Canada.

Luc Bourdon (né le à Lamèque dans la province du Nouveau-Brunswick au Canada — mort le à Shippagan également au Nouveau-Brunswick) est un défenseur de hockey sur glace canadien.

Après avoir combattu l'arthrite juvénile, il est le troisième choix du repêchage de 2003 de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (également connue sous le sigle LHJMQ). Il passe quatre saisons dans la LHJMQ avec les Foreurs de Val-d'Or, les Wildcats de Moncton puis les Screaming Eagles du Cap-Breton. Il rejoint en suite les Canucks de Vancouver de la Ligue nationale de hockey après avoir été choisi lors du repêchage d'entrée de 2005.

Considéré comme un bon défenseur pouvant aussi participer à l'offensive, Bourdon représente le Canada lors de trois championnats internationaux, gagnant deux médailles d'or lors de championnats du monde junior et une médaille d'argent lors du championnat du monde moins de 18 ans 2005. Il décède à l'âge de 21 ans près de sa ville natale, lorsque sa moto entre en collision avec une semi-remorque.

Énergie NB

Énergie NB (anglais : NB Power; ou bilingue : Énergie NB Power) est une société de la Couronne de la province du Nouveau-Brunswick au Canada. Fondée en 1920, la société exerce le monopole du transport et de la distribution, en plus d'être le principal producteur d'électricité dans la province. En date de la fin de 2009, la société est organisée sous la forme d'une société de portefeuille regroupant quatre divisions, responsables de la production classique, de la production nucléaire, du transport, la quatrième étant responsable de la distribution et du service à la clientèle. Son siège social est établi à Fredericton.

Le réseau d'Énergie NB s'étend sur l'ensemble du territoire du Nouveau-Brunswick, à l'exception des réseaux de distribution des villes de Saint-Jean, d'Edmundston et de Perth-Andover, qui sont desservis par les distributeurs municipaux Saint John Energy, Énergie Edmundston et Perth-Andover Electric Light Commission. Énergie NB fournit également 96 % de l'électricité consommée à l'Île-du-Prince-Édouard. Elle échange aussi de l'électricité avec les réseaux voisins de la Nouvelle-Angleterre, de la Nouvelle-Écosse et du Québec.

Le , le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Shawn Graham et son homologue québécois, Jean Charest, signent une entente de principe qui prévoit la vente de la plupart des actifs d'Énergie NB à Hydro-Québec pour la somme de 4,75 milliards dollars. L'entente doit cependant être entérinée par l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick avant d'entrer en vigueur.

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Rivière Petitcodiac

Le Coude
Le Coude

La rivière Petitcodiac ou rivière Petitcoudiac est un cours d'eau canadien qui, le long de ses 129 km de cours, arrose le sud-est du Nouveau-Brunswick, formant la frontière entre les comtés d'Albert et de Westmorland. Siège du Grand Moncton, l'une des agglomérations ayant la plus forte croissance démographique au Canada, sa vallée est habitée depuis des millénaires. La rivière est importante dans l'histoire des Micmacs et des Acadiens.

La Petitcodiac est l'un des cours d'eau dont l'écosystème est le plus menacé au Canada.

Parc national de Kouchibouguac

Passerelle menant à la plage Kellys.
Passerelle menant à la plage Kellys.

Le parc national de Kouchibouguac est un parc national situé sur la côte est de la province du Nouveau-Brunswick au Canada, à environ 110 kilomètres au nord de Moncton. Le parc a une superficie de 239 km2 et protège un ensemble d'îles barrières, de dunes, de forêts, de barachois et de marais salants.

La région est fréquentée depuis 4 000 ans par les Micmacs et leurs prédécesseurs. Elle a été colonisée à partir de la fin du XVIIIe siècle par les Acadiens ainsi que par les Loyalistes de l’Empire-Uni et des colons provenant des îles Britanniques. Le parc fut créé en 1969 à la suite d'une entente entre les gouvernements fédéral et provincial qui fut officialisée le . Cette création provoqua l'expropriation de 228 foyers et reçut une résistance acharnée de la population. Cette opposition permit entre autres le maintien de deux ports de pêche dans le parc et changea finalement la méthode d'acquisition des terres en milieu habité par Parcs Canada pour les parcs subséquents.

Le Parc national de Kouchibouguac est administré par l'agence Parcs Canada et il est visité chaque année par environ 160 000 visiteurs, dont la moitié sont francophones. Il est désigné réserve de ciel étoilé par la société royale d'astronomie du Canada et le cordon littoral est reconnu comme zone importante pour la conservation des oiseaux.

Pont de Hartland

Vue générale du pont sous la neige.
Vue générale du pont sous la neige depuis Somerville.

Le pont de Hartland (anglais : Hartland Bridge) est un pont couvert traversant le fleuve Saint-Jean entre Hartland et Somerville, au Nouveau-Brunswick (Canada). Avec ses 391 mètres de longueur, il est le plus long pont couvert au monde. Construit en 1901 mais pas encore couvert, il se détériore rapidement sous l'effet des intempéries et il est partiellement détruit lors d'un embâcle en 1920. Profitant de sa fermeture et des réparations, il est couvert et rouvre en 1922. Il devient un lieu historique national en 1977. Présent dans la culture néo-brunswickoise, il est également un site fréquenté par les touristes.

Caisses populaires acadiennes

La succursale d'Atholville.
La succursale d'Atholville.

Uni Coopération financière est la marque de commerce des Caisses populaires acadiennes, un regroupement de caisses populaires néo-brunswickoises (Canada), présent principalement en région acadienne et dont le siège social est situé à Caraquet.

Le mouvement est fondé le suite à la séparation de la New Brunswick Credit Union League en deux groupes distincts, qui elle-même découle de la popularité du mouvement d’Antigonish, initié en Nouvelle-Écosse en 1930. Le succès du mouvement s’expliquerait par la situation économique catastrophique durant la Grande Dépression, la situation minoritaire des Acadiens et l’implication de ses promoteurs, notamment Livain Chiasson, ainsi que Martin J. Légère, son premier président. Quoi qu’il en soit, la croissance soutenue du mouvement, qui a su s’adapter à l’évolution du marché et des technologies, en fait, désormais, la principale institution financière et l’un des principaux employeurs du Nouveau-Brunswick, tout en permettant à la population de s’impliquer dans le développement de son économie. Son président actuel est Camille Thériault

Parc national de Fundy

Cap Matthews.
Cap Matthews.

Le parc national de Fundy est un parc national situé sur la rive nord de la baie de Fundy de la province du Nouveau-Brunswick, au Canada, à environ 90 km au sud-ouest de Moncton. Ses 206 km2 se partagent en deux paysages : d'une part, une côte découpée et connue pour les plus hautes marées du monde ; d'autre part, un plateau entaillé de ravins abrupts et couvert d'une forêt mixte composée d'épinette rouge, de sapin baumier, de bouleau jaune, de bouleau à papier, d'érable à sucre et d'érable rouge.

Peu fréquenté par les Micmacs et les Malécites, le territoire du parc a été colonisé vers 1820 par des habitants des îles Britanniques qui pratiquaient une agriculture de subsistance et exploitaient la forêt. Les rives de la rivière Point Wolfe et de la Haute rivière Salmon virent l'implantation de scieries jusqu'à ce que, par épuisement de la ressource, la région soit partiellement abandonnée dans les années 1920. Le parc a été créé le à l'issue d'une longue négociation entre les gouvernements provincial et fédéral.

Administré par Parcs Canada, il est visité chaque année par 290 000 personnes. Il constitue l'aire centrale de la réserve de biosphère de Fundy, reconnue par l'UNESCO en 2007.

Françoise-Marie Jacquelin

Portrait longtemps considéré comme celui de Françoise-Marie Jacquelin
Portrait longtemps considéré comme celui de Françoise-Marie Jacquelin

Françoise-Marie Jacquelin, dite Madame La Tour (née en 1601 ou 1602 en France, morte en 1645 à Saint-Jean, en Acadie), est la deuxième épouse de Charles de Saint-Étienne de La Tour, gouverneur de l'Acadie de 1631 à 1642 et de 1653 à 1657. Première femme d'origine européenne à élever une famille dans le territoire qui deviendra le Nouveau-Brunswick, ses origines et sa vie sont mal connues. Elle joue pourtant un rôle important durant la guerre civile acadienne. S'étant comportée en héroïne dans la défense du fort La Tour contre Charles de Menou d'Aulnay en l'absence de son époux, plusieurs artistes se sont inspirés de ce haut fait.

Atholville

La rue Notre-Dame
La rue Notre-Dame

Atholville est un village canadien situé dans le comté de Restigouche dans le Nord du Nouveau-Brunswick. Atholville est bâti sur la rive sud de la rivière Ristigouche, face au Québec et directement à l'ouest de Campbellton.

Les premiers habitants de l'endroit furent les Micmacs qui s'y établirent vers le VIe siècle av. J.-C. et qui l'appelaient Tjikog. Avec 400 habitants, c'était leur plus gros village et le seul habité en permanence dans la région. Les Acadiens arrivèrent à partir de 1750. C'est à cette époque que les Micmacs quittèrent les lieux pour Listuguj, au Québec. La défaite française lors de la bataille de la Ristigouche le nuisit à l'expansion de l'établissement. Le chemin de fer Intercolonial fut toutefois inauguré en 1876 et des marchands anglophones développèrent l'industrie forestière au début du XXe siècle. Le village connut ensuite une croissance importante et fut constitué en municipalité en 1966. Un secteur commercial fréquenté par les résidents de toute la région y fut établi à partir de 1974. L'industrie forestière occupe toujours une place importante dans l'économie locale.

Atholville compte une population acadienne, mais également une importante minorité anglophone. Le village bénéficie de plusieurs services et installations communautaires, dont le parc provincial Sugarloaf.

Pierre-Amand Landry

Pierre-Amand Landry en 1884 (source : Bibliothèque et Archives Canada).
Pierre-Amand Landry en 1884 (source : Bibliothèque et Archives Canada).

Sir Pierre-Amand Landry, KCMG, C.R. (né le à Memramcook au Nouveau-Brunswick (Canada) et mort le à Dorchester au Nouveau-Brunswick), a été enseignant, avocat, juge et homme politique canadien. Il est une figure majeure de la renaissance acadienne.

Diplômé du collège Saint-Joseph, habile à la fois en français et en anglais, il est également un très bon orateur. Il est député provincial indépendant de Westmorland entre 1870 et 1874 puis siège sous la bannière conservatrice de 1878 à 1883. Il est ensuite député fédéral de Kent, aussi comme conservateur. Il soutient le bilinguisme, le pacifisme et l'égalité des peuples.

Suivant les traces de son père, qui est le premier député acadien de la province, il devient le premier avocat acadien ainsi que le premier membre d'un conseil des ministres puis le premier juge et finalement le seul à être fait chevalier. Sa carrière politique commence durant la Question des écoles du Nouveau-Brunswick, une période de tensions ethniques et religieuses. Son implication dans certains procès, notamment celui pour meurtre durant l'affaire Louis Mailloux, sa carrière politique fructueuse et surtout sa grande influence sur le gouvernement de Daniel Lionel Hanington contribuent parfois à la montée d'un sentiment anti-acadien chez la majorité anglo-protestante. Il en sort toutefois avec la réputation d'un défenseur de la cause acadienne tout en gagnant le respect pour son intégrité, à la fois chez les anglo-protestants et les catholiques irlandais et acadiens. Pierre-Amand Landry préside les trois premières Conventions nationales acadiennes et s'implique dans la nomination d'un premier évêque de son origine…