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Jeanne d'Arc au Siège d'Orléans
Jeanne d'Arc au Siège d'Orléans

Le siège d’Orléans est l'un des épisodes majeurs de la guerre de Cent Ans. Les Anglais désireux de s'emparer de la ville qui constitue alors un verrou sur la Loire protégeant le sud de la France, s'opposent aux troupes menées par Jeanne d'Arc.

Cette bataille se déroulant sur les années 1428 et 1429 constitue l'une des étapes de la campagne de la Loire menée par celle que l'on surnomme la Pucelle d'Orléans.

L'issu du combat est sanctionnée par une victoire française qui marquera le début de la marche sur Reims et aboutira au couronnement de Charles VII.

Ci-contre, Jeanne est représentée en armure devant Orléans sur un tableau de Jules Eugène Lenepveu datant de 1886-1890 et exposé au Panthéon de Paris.

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Le pont George-V est le pont de pierre franchissant la Loire dans le centre de la ville.

Il est situé en aval du pont Thinat et en amont du pont Joffre, dans l'axe de la rue Royale et de l'avenue Dauphine qui mène vers la commune voisine d'Olivet.

L'ouvrage fut édifié selon les plans de Jean Hupeau dans la seconde moitié du XVIIIe siècle afin de remplacer le pont des Tourelles.

Le pont et ses deux pavillons de la rive gauche sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

L'édifice porte depuis 2000 la ligne A du tramway.


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Le port fluvial de la ville est attestée dès avant la conquête de la Gaule par Jules César, aux temps de Cenabum.

Il a longtemps joué un rôle important comme entrepôt général à mi-chemin entre l'océan Atlantique et la vallée du Rhône, ainsi que comme centre d'approvisionnement de Paris.

Les relations commerciales avec les ports de Nantes et Marseille étaient particulièrement dynamiques. Le négoce, le textile, le raffinage du sucre et la vinaigrerie en constituaient les principales activités.

Le dynamisme du port a décliné dès le milieu du XIXe siècle face à la concurrence du chemin de fer pour s'éteindre dans le courant du XXe siècle.

Ci-contre, le port est visible au premier plan sur une gravure d'Aignan-Thomas Desfriches représentant La construction du pont Royal sur la Loire au XVIIIe siècle.


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Le parc floral de la Source est un jardin situé au sud de la Loire, dans le quartier d'Orléans-la-Source.

Il constitue le lieu le plus visité du département du Loiret.

La rivière Loiret, à l'origine du nom du département, prend sa source au sein du parc.

Le jardin abrite notamment la collection nationale d'iris et de clématites, une serre à papillons et une volière hébergeant des oiseaux exotiques.

Le site porte le label Jardin remarquable décerné par le Ministère de la Culture français et le conseil national des parcs et jardins.


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La cathédrale Sainte-Croix est un édifice de type gothique constituant le siège du diocèse d'Orléans.

Le début de sa construction dans sa forme actuelle date du XVIIe siècle.

Elle est dédicacée à la Sainte Croix et est classée monument historique depuis 1862.


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L'université d'Orléans est l'une des deux universités publiques de l'académie d'Orléans-Tours. Elle compte 16 000 étudiants environ.

Le campus est situé dans le quartier d'Orléans-la-Source, à une dizaine de kilomètres au sud du centre-ville. Il est desservi par la ligne A du tramway d'Orléans.

L'université a été créée le par le pape Clément V, devenant ainsi la quatrième université française après celles de Paris, de Toulouse et de Montpellier.

Depuis 2004, elle s'est associée à l'université de Tours au sein de l'université centre Val-de-Loire.


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Robert le Pieux à l’office dans la cathédrale d’Orléans. Jean Fouquet, Grandes Chroniques de France, XVe siècle, Paris, Bibliothèque nationale de France.
Robert le Pieux à l’office dans la cathédrale d’Orléans. Jean Fouquet, Grandes Chroniques de France, XVe siècle, Paris, Bibliothèque nationale de France.

L’hérésie d'Orléans est une hérésie savante rapportée par plusieurs textes et chroniques du XIe siècle selon lesquels, en 1022, une douzaine des plus érudits parmi les chanoines de la cathédrale d'Orléans, liés notamment à l'entourage de la reine Constance d'Arles, furent brûlés comme hérétiques sur ordre du roi capétien Robert le Pieux. Il s'agit du premier bûcher de la chrétienté médiévale.

Leur doctrine remettait en cause le rôle de la grâce et donc les sacrements qui la confèrent ; elle privilégiait une quête spirituelle intérieure accompagnée d'un ascétisme rigoureux. C'était une manière pour les hérétiques de contester l'autorité épiscopale, dont les préoccupations laïques étaient de moins en moins tolérées dans le cadre d'un mouvement de réforme de l'Église qui recueillait un large consensus au sein de la société médiévale. Mais, par leur radicalité, ces innovations théologiques allaient bien au-delà de la rénovation de l'Église et impliquaient un bouleversement majeur de l'organisation sociale de la chrétienté médiévale d'Occident. C'est pourquoi les autorités laïques et ecclésiales en place prirent soin, par un jugement et un châtiment exemplaire, de stigmatiser avec force les déviances de ces intellectuels orléanais.

En outre, l'affaire d'Orléans se place dans le contexte d'un conflit de pouvoir majeur autour de l'évêché entre le roi de France Robert le Pieux et le comte de Blois Eudes II : si Orléans était cité royale et l'une des principales résidences du roi, les comtes de Blois, ses puissants voisins, étaient néanmoins tentés d'y imposer leur influence pour mieux relier les différents éléments de leur domaine. Cela pouvait passer par le contrôle du siège épiscopal et c'est d'ailleurs ce qui se déroula lors du synode de 1022 : sa première tâche consista à déposer l'évêque en place, nommé avec le soutien du roi dix ans plus tôt, pour le remplacer par son concurrent malheureux d'alors, un homme du comte de Blois.

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