Action Zamość

Des agriculteurs polonais expulsés de Zamość, Hiver 1942/1943.
Des agriculteurs polonais expulsés de Zamość, Hiver 1942/1943.

L'Action Zamość est un projet expérimental de colonisation mené par le Troisième Reich en Pologne pour servir de modèle à de futurs projets coloniaux. Ce projet est appliqué, à partir de 1942, par le chef supérieur de la police et des SS du district de Lublin, Odilo Globocnik, à Zamość, une circonscription administrative du Gouvernement général de Pologne. Il a été longuement élaboré à partir de 1941, sous l’impulsion du Reichsführer SS Heinrich Himmler, à partir d’études détaillées menées par des experts SS de la colonisation. Le district de Zamość a été choisi en raison de la présence de colons allemands établis durant le règne de Joseph II, de la richesse du terroir et de Zamość même, une ville datant de la Renaissance.

La première implantation a lieu à la fin de l'année 1942, après la déportation des habitants juifs, l’expulsion des Polonais, le déplacement des Ukrainiens (réimplantés dans d'autres villages du district) et une sélection précise des Volksdeutsche venus de toute l'Europe. Elle est rapidement renforcée par une seconde implantation au tout début de janvier 1943 mais ces établissements coloniaux gérés par la SS demeurent précaires : ils sont rapidement attaqués par la résistance polonaise, renforcée par des prisonniers de guerre évadés et des soldats soviétiques débandés.

Arabe polonais

Étalon arabe polonais bai par Ekstern, issu du haras national de Janów Podlaski.
Étalon arabe polonais bai par Ekstern, issu du haras national de Janów Podlaski.

L’Arabe polonais (polonais : Czysta Krew Arabska) est la variété de la race de chevaux Arabe présente en Pologne. Les chevaux arabes sont introduits sur ce territoire via des prises de guerre à partir du XVIe siècle. Il faut attendre le XIXe siècle pour qu'un élevage organisé en race pure soit mis en place. L'Arabe polonais est décimé durant les deux guerres mondiales, conduisant à la perte des registres généalogiques et de la grande majorité du cheptel. Le stud-book et la société d'élevage dédiés sont créés en 1926 par le Dr Edward Skorkowski. L'élevage reprend dans les années 1940 et 1950, à partir d'un petit groupe de reproducteurs survivants.

Ces chevaux disposent d'une excellente réputation au niveau international, notamment quant à leur beauté, ainsi que le démontrent Bandola, ou encore Pianissima. Ils sont cependant moins performants en course d'endurance que d'autres souches de chevaux arabes. Ils sont élevés dans divers haras nationaux ou privés, dont le plus célèbre est le haras national de Janów Podlaski.

Bataille de Grunwald

Bitwa pod Grunwaldem - Jan Matejko
Bitwa pod Grunwaldem - Jan Matejko

La bataille de Grunwald, (de nos jours Stębark en Pologne) a eu lieu 15 juillet 1410 entre l'ordre des ordre des chevaliers teutoniques avec quelques chevaliers d'Europe de l'Ouest et une coalition de la Pologne, de la Lituanie, des mercenaires bohémiens et des Tartares. Elle est appelée aussi bataille de Zalgiris par les Lituaniens et première bataille de Tannenberg par les Allemands.

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Xavier Branicki

Xavier Branicki vers 1871.
Xavier Branicki vers 1871.

Le comte Xavier Branicki (en polonais : Franciszek Ksawery Branicki), appartenant au clan Korczak, né le à Varsovie en Pologne et mort le à Assiout en Égypte, est un exilé politique polonais devenu français. Ce propriétaire terrien, écrivain politique, financier, mécène et philantrope est un descendant d'une illustre famille de nobles et magnats polonais.

Né dans une Pologne démembrée par des partages successifs, Xavier Branicki s'engage dans l'armée russe mais ses convictions patriotiques — il aspire au rétablissement d'une Pologne souveraine, à l'opposé de son père et de ses grands-pères — lui valent la méfiance puis, plus tard, l'hostilité de l'empereur Nicolas Ier. Sentant sa position fragile, mais ne voulant pas renier ses idéaux politiques, il quitte l'armée en 1844, vend la plupart de ses domaines en Galicie polonaise (faisant partie de l'Ukraine actuelle) et s'exile, d'abord auprès de sa sœur en Italie, où il se lie d'amitié avec le prince Napoléon, puis en France.


Camp d'extermination de Bełżec

Vue en 2011 de l'emplacement où se trouvait le camp.
Vue en 2011 de l'emplacement où se trouvait le camp.

Le camp d'extermination de Bełżec (en polonais : [ˈbɛu̯ʐɛt͡s], prononcé « Béoujets ») a été le premier des trois centres destinés à l'extermination des Juifs d'Europe dans le cadre de l’Aktion Reinhard, avant la mise en service de Sobibor et Treblinka, dont il constitua le prototype. Il fut aussi le premier à être doté de chambres à gaz fixes construites à cet effet. En activité de à , soit pendant dix mois, il est le théâtre du gazage de 450 000 à 500 000 personnes, quasiment toutes juives. Il se situe à côté de la petite ville de Bełżec en Pologne, dans le département de Lublin, au nord-ouest de Lwów.

Dirigé d'une main de fer par Christian Wirh, qui met en place une culture et des pratiques fondées sur une extrême violence, il permet de tester, puis de roder le travail forcé de certains déportés, les Arbeitsjuden au cœur même du processus d'extermination, et de compenser la faiblesse de l'effectif SS par l'appel à des gardiens supplétifs formés à Trawniki. Preuve de la redoutable efficacité mortifère du camp, moins d'une dizaine de survivants sont identifiés après-guerre.

Camp d'extermination de Chełmno

Fosse commune à Chełmno.
Fosse commune à Chełmno.

Le centre d'extermination de Chełmno (en allemand Kulmhoff) est le premier camp d'extermination nazi destiné à l'assassinat de Juifs au moyen de gaz asphyxiants.

Situé dans le village polonais de Chełmno nad Nerem à 60 kilomètres au nord-ouest de Łódź dans le Warthegau, partie de la Pologne annexée au Reich, il est utilisé de à , puis en et , faisant plus de 150 000 victimes, essentiellement des Juifs originaires du Warthegau. Caractérisée par l'emploi de camions à gaz, sa première phase d'activité est dans la continuité des meurtres commis dans le cadre du programme Aktion T4 ou par les Einsatzgruppen et constitue une étape vers la mise en place des grands centres d'extermination, comme Sobibor, Treblinka, Maidanek, Belzec et Auschwitz. « Plus qu'un « laboratoire », Chełmno fut une « école » formant le personnel des autres centres de mise à mort ».

Outre le caractère précoce du début de ses activités, Chełmno se distingue des autres camps d'extermination par l'absence de chambre à gaz et par son indépendance à l'égard de l'Office central SS pour l'économie et l'administration et de l’Aktion Reinhard.

Cheval de sport polonais

MJT Nevados S, cheval de sport polonais, au Paris Eiffel Jumping 2018.
MJT Nevados S, cheval de sport polonais, au Paris Eiffel Jumping 2018.

Le cheval de sport polonais (polonais : Polski koń szlachetny półkrwi) est un stud-book de chevaux de sport, originaire de Pologne. Récent, ce stud-book, qui ne constitue pas une race, provient d'un élevage sélectif pour les sports équestres. Il est sélectionné à partir du Malopolski et du Wielkopolski, tous deux peu performants sur la scène sportive internationale, et de croisements avec divers chevaux de sport. Ces animaux sont de grande taille, pourvus d'une croupe musclée et de jambes solides.

Le marché visé par cet élevage concerne les compétitions de dressage et de saut d'obstacles au niveau international, mais les chevaux de sport polonais peuvent aussi devenir des chevaux de loisir. L'un des sujets les plus connus dans ce stud-book est MJT Nevados S, champion du monde des chevaux de saut d'obstacles de 7 ans en 2015, monté par le Belge Grégory Wathelet. Le stud-book du cheval de sport polonais reste strictement local, et en cours de constitution.

Frédéric Chopin

Frédéric Chopin, photographié en 1848, peu avant sa mort.

Frédéric Chopin est un compositeur et pianiste polonais né le à Żelazowa Wola, dans le Duché de Varsovie (actuelle Pologne), et mort le à Paris de la tuberculose. Il a des origines lorraines de par son père. Son nom de naissance étant Fryderyk Franciszek Chopin, il adopta ses prénoms francisés Frédéric-François lorsqu'il quitta définitivement la Pologne pour Paris.

Chopin manifeste très tôt de grandes dispositions pour la musique. Il possède en effet l'oreille absolue et fait preuve encore jeune d'une sensibilité exceptionnelle. Il commence donc son éducation musicale à six ans et compose sa première œuvre, la Polonaise en sol mineur, à l'âge de sept ans. Il fait sa première apparition sur scène à huit ans, dans un salon aristocratique de Varsovie.

Cracovie

La place principale de Cracovie.

Cracovie (en polonais : Kraków, à prononcer « Cracouf ») est une des villes les plus anciennes et les plus importantes de Pologne. C’est la capitale de la Voïvodie de Petite-Pologne (en polonais : województwo malopolskie) depuis 1999 ; auparavant c’était la capitale de la Voïvodie de Cracovie depuis le XIVe siècle. La ville historique se situe sur la Vistule au pied de la colline de Wawel.

Avec ses 745 000 habitants, elle est la troisième plus grande ville de Pologne mais est le centre culturel et scientifique du pays. En fait, Cracovie était, avant Varsovie, la capitale de la Pologne et elle est toujours considérée comme le véritable centre du pays avec ses traditions et son passé vieux de plus de 1 000 ans. C’est le siège de l’Université jagellonne, la plus ancienne université de l’Europe de l’Est.

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Discours de Posen

Heinrich Himmler en 1942.
Heinrich Himmler en 1942.

Les discours de Posen sont deux allocutions prononcées par Heinrich Himmler les 4 et 6 octobre 1943, à Posen, chef-lieu du Reichsgau Wartheland, Gau « modèle » dirigé par un proche de Himmler, Arthur Greiser. À cette époque, Himmler est l'un des hommes les plus puissants du Troisième Reich : Reichsführer-SS, il est aussi commissaire du Reich pour le renforcement de la race allemande et, depuis août 1943 ministre de l'Intérieur du Reich.

Ces discours, tenus devant de hauts responsables de la SS, puis à l'intention de Gauleiter et de Reichsstatthalter, n'ont pas pour thème central l'extermination des Juifs d'Europe. Ils sont cependant importants pour l'histoire de la Shoah.

D'après les sources disponibles, ces deux exposés marquent une rupture radicale dans la sémantique nazie : contrairement au langage codé adopté jusqu'alors, notamment lors de la conférence de Wannsee (« Solution finale de la question juive » , « déportations à l'Est »), Himmler évoque ouvertement la politique d'extermination des Juifs, en utilisant des termes directs, sans la moindre périphrase.

Fédération Międzymorze

La Pologne-Lituanie à son apogée.

La Fédération Międzymorze (traduisible par Fédération Entre Mers) était le nom donné, par Józef Piłsudski pour son projet de fédération. Il proposait, suivant le modèle de l’Union de Pologne-Lituanie du XIVe au XVIIIe siècle, d’étendre la fédération depuis la mer Baltique à la mer Noire, en incorporant la Biélorussie et l’Ukraine dans l’ancienne alliance.

Le but stratégique de Piłsudski était de ressusciter une forme moderne et élargie de la vieille République des Deux Nations (projet initié vers 1830 par le prince Adam Jerzy Czartoryski) afin de contenir dans une Troisième Europe les menaces grandissantes de la Prusse et de l’empire russe (puis de l’Allemagne et de la nouvelle Union soviétique), tout en travaillant à la désintégration de l’Empire russe dans ses composantes ethniques (le dernier était son projet Prométhéisme). Le rêve de Piłsudski dut faire face à l’opposition de pratiquement toutes les parties intéressées.

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Antoni Grabowski

Surnommé le père de la poésie en espéranto, Antoni Grabowski (1857 - 1921, ingénieur chimiste polonais), a commencé à s'intéresser à l'espéranto dès la publication de la première méthode d'apprentissage (Langue Internationale) en 1887. Il a été le premier à parler en espéranto avec Zamenhof. Il a longtemps présidé la Société Polonaise d'espéranto et dirigé la section Grammaire de l'Académie d'espéranto à partir de 1908.

Guerre du royaume de Pologne-Lituanie contre l'ordre Teutonique

La bataille de Grunwald / Tannenberg, 1410

Au XIIIe siècle, les chevaliers de l'ordre Teutonique avaient été appelés par le duc Conrad Ier de Mazovie qui se disait menacé par les Vieux-Prussiens, restés païens, dans la région de Chełmno. Une bulle du Pape lui donnant carte blanche pour agir comme il le souhaitait, l’Ordre installa une base puissante dans la région, occupant les régions côtières de la Baltique des pays qui constituent maintenant la Lettonie, la Lituanie et l’Estonie.

Au XIVe siècle des incursions en Pologne lui permirent de contrôler les villes importantes de la région autour de Chełmno et en Poméranie. Pour soutenir leurs efforts de guerre contre l’État païen de Lituanie, les chevaliers teutoniques proclamèrent une série de croisades, ce qui leur permit de recevoir l’appui d’autres pays européens.

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Jean III Sobieski

Jean III Sobieski est né le 17 août 1629 à Olesko (Ukraine actuelle) de Jakub Sobieski (1580-1646), voïvode de Ruthénie et castellan de Cracovie et de Zofia Teofillia (Daniłowicz), petite-fille de l'hetman Stanislaw Zolkiewski. Après des études à l'Académie de Cracovie, il entreprend une carrière militaire et s'illustre dans les guerres contre l'Empire ottoman, les Tatars, les Moscovites, les Cosaques, et les Suédois. Après quoi il voyage en Europe. Attiré par la France, il épouse une Française : Marie-Casimire (Marysienka), veuve de Jean Sobiepan Zamoyski voïvode de Kiev, et suivante de la reine Marie-Louise (Maria Ludwika).

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Krzysztof Kieślowski

Krzysztof Kieślowski en 1994.
Krzysztof Kieślowski en 1994.

Krzysztof Kieślowski Écouter, né le à Varsovie et mort dans la même ville le , est un réalisateur et scénariste polonais. Formé à l'école de cinéma de Łódź, il réalise à partir de 1966 une vingtaine de documentaires décrivant la société polonaise de l'époque avant de passer en 1976 à la fiction. Ses longs métrages s'inscrivent dans le courant du cinéma de l'inquiétude morale, mouvement réaliste du cinéma polonais qui traite de questions sociales et aborde de thèmes moraux complexes. Si ses premiers films se caractérisent par une forme ascétique, encore proche du genre documentaire, ses œuvres ultérieurs bénéficient d'un traitement visuel sophistiqué.

Kieślowski accède à une large reconnaissance internationale avec la sortie du Décalogue en 1988. Il reçoit de prestigieuses récompenses dont un Lion d'or à la Mostra de Venise, un Ours d'argent du meilleur réalisateur à la Berlinale, un Prix du jury au festival de Cannes et plusieurs prix FIPRESCI. Les films de sa trilogie Trois couleurs lui valent également deux nominations aux Oscars de 1995 dans les catégories meilleur réalisateur et meilleur scénario original.

Lanciers polonais de la Garde impériale

Un lancier polonais de la Garde impériale salue un officier supérieur du régiment. En chemin vers la parade par Bronisław Gembarzewski, 1896.
Un lancier polonais de la Garde impériale salue un officier supérieur du régiment. En chemin vers la parade par Bronisław Gembarzewski, 1896.

Le 1er régiment de chevau-légers lanciers polonais (polonais : 1 Pułk Szwoleżerów-Lansjerów Gwardii Cesarskiej) est une unité de cavalerie légère de la Garde impériale, créée par Napoléon Ier et en service dans la Grande Armée de 1807 à 1815. Avec un effectif théorique de 1 000 cavaliers et 32 hommes d'état-major, c'est le quatrième régiment de cavalerie intégré à la Garde.

Recrutés au sein de la noblesse polonaise, les chevau-légers effectuent leurs premières armes pendant la guerre d'Espagne, particulièrement au col de Somosierra où un seul de leurs escadrons s'empare successivement de quatre batteries adverses bien retranchées et gardées par plusieurs milliers d'Espagnols. Après cet exploit, les Polonais intègrent la Vieille Garde. En 1809, ils sont les premiers cavaliers de la Garde impériale à être dotés de la lance, et deviennent alors les « lanciers polonais ».

Sous les ordres de son colonel Wincenty Krasiński, le régiment participe à la campagne de Russie, où les lanciers sont particulièrement redoutés par les cosaques qu'ils affrontent notamment à Gorodnia en dégageant Napoléon et son état-major d'une attaque. Quelques centaines de lanciers seulement survivent à la retraite et le régiment est réorganisé pour prendre part aux campagnes d'Allemagne et de France où il fait brigade avec les lanciers rouges de la Garde impériale. Durant cette période, le 1er lanciers se signale à Reichenbach, Dresde, Peterswalde où les chevau-légers dispersent un régiment de hussards prussiens, et en de multiples affrontements sur le sol français. Après l'abdication de l'Empereur, la quasi-totalité du corps regagne la Pologne à l'exception d'un escadron sous le commandement de Jerzmanowski qui accompagne Napoléon sur l'île d'Elbe et charge aux côtés des lanciers rouges à Waterloo. Cet escadron, dernière formation étrangère à combattre au sein de la Garde impériale, est définitivement dissous le .

Considérés comme l'un des meilleurs régiments de cavalerie légère de leur temps, les lanciers polonais de la Garde sont fidèles à l'Empereur pendant toute la durée de l'épopée napoléonienne. Leur charge à Somosierra, regardée comme l'un des plus grands faits d'armes de l'histoire de la cavalerie, a suscité d'importantes controverses tout en prenant place dans l'imaginaire des peintres et des écrivains.

Le Départ (film)

Détail d'une Porsche 911 (photo non extraite du film).
Détail d'une Porsche 911 (photo non extraite du film).

Le Départ est un film belge réalisé par le cinéaste polonais Jerzy Skolimowski, sorti en 1967. C'est le premier film du réalisateur tourné hors de Pologne et à l'Ouest du rideau de fer. Écrit en un peu plus d'un mois, tourné en quelques semaines avec une équipe réduite, il raconte l'histoire très simple d'un jeune homme qui cherche par tous les moyens possibles une voiture pour participer à un rallye automobile et rencontre durant sa quête une jeune fille.

Le film est d'abord montré dans quelques festivals dont celui de Berlin, où il reçoit l'Ours d'or. Malgré ce prix, il est accueilli en France d'une manière très défavorable lors de sa sortie en salles, car plusieurs critiques le trouvent moins bon que les trois premiers de son auteur. Le Départ sera réévalué très positivement par la critique par la suite, notamment à la fin des années 1990 et au début des années 2010 où la presse loue de manière presque unanime sa liberté et son inventivité.

Le Départ est une œuvre poétique qui appartient au mouvement de la Nouvelle Vague. Son rythme est remarquablement rapide. La musique, du free jazz composé par le Polonais Krzysztof Komeda, y tient une place prépondérante, s'accordant avec le jeu « physique » très libre de l'acteur Jean-Pierre Léaud. Skolimowski y aborde des thèmes importants de son œuvre que sont la société de consommation et l'aliénation qu'elle entraine ainsi que la jeunesse et, dans un finale qui tranche stylistiquement sur le reste du film, l'arrivée à l'âge adulte.

Malopolski

Malopolski.
Malopolski.

Le Malopolski (polonais : koń małopolski) est une race de chevaux originaire de Pologne. Développée au XIXe siècle dans la région de Petite-Pologne, elle en tient son nom. Mise au point à partir de chevaux indigènes polonais, croisés avec des Pur-sangs et des Arabes, elle aboutit ainsi à un type proche de l'Anglo-arabe. Ses origines génétiques sont marquées par la forte influence du Pur-sang. L'étalon gris Ramzès est le plus fameux représentant de cette race

Polyvalent, le Malopolski est utilisé de nos jours pour la traction légère et toute forme d'équitation, avec une recherche de type plus performant dans les sports équestres. Il est cependant peu performant en saut d'obstacles de haut niveau. Le cheptel total décline depuis la fin du XXe siècle, mais les études génétiques montrent peu de risques de consanguinité.

Ce cheval, à de rares exceptions, est essentiellement présent en Pologne, ses principaux effectifs se trouvant au haras national de Walewice ; en raison de la baisse des effectifs sous les 2 000 individus en 2010, le Malopolski est considéré comme une race menacée.

Massacre de Katyń

Les cadavres exhumés des charniers (1943).
Les cadavres exhumés des charniers (1943).

Le massacre de Katyń est le meurtre de plusieurs milliers de Polonais — essentiellement des personnalités, des officiers mais aussi des étudiants (officiers de réserve), des médecins et les membres des élites polonaises réputées hostiles aux soviétiques — par la police politique de l’Union soviétique (le NKVD) au printemps 1940 dans une forêt russe proche de Smolensk. Par extension, l’expression recouvre l’ensemble des exécutions de membres de l’élite polonaise (de 20 000 à 28 000) perpétrées en 1940 en divers lieux de l’ouest de l’URSS. Ce fut l’un des crimes les plus utilisés dans la guerre idéologique entre l’Allemagne nazie et la Russie communiste, celle-ci étant soutenue par les Anglo-saxons ; la polémique fut enfin brièvement relancée par les États-Unis durant la Guerre de Corée.

Maus

Maus est une bande dessinée de l'Américain Art Spiegelman publiée de 1980 à 1991 aux États-Unis. L'œuvre se fonde sur les entretiens entre l'auteur et son père, rescapé des camps de la mort : c'est le récit de la transmission de la Shoah, en particulier les persécutions et l'extermination des Juifs en Pologne dans les années 1930 et 1940.

La trame narrative se développe à deux époques : d'une part le présent d'Art Spiegelman quand débute le reportage, en 1978 à New York et d'autre part le récit de son père, Vladek, qui commence à Częstochowa dans le milieu des années 1930 et se termine à la Libération par les Américains en 1945. Le livre présente donc deux narrations entremêlées : Vladek racontant sa déportation et Art Spiegelman racontant ses relations difficiles avec son père.

L'œuvre comporte 292 planches et quelque 1 500 cases en noir et blanc. Art Spiegelman recourt aux techniques post-modernes et transpose les deux récits dans un univers animalier, où les Polonais prennent l'apparence de cochons, les nazis sont représentés en chats et les Juifs en souris (Maus en allemand). Pour les critiques, Maus correspond à plusieurs catégories : biographie, autobiographie, mémoires, témoignage historique, récit de fiction, ou une association de plusieurs genres.

Après une première esquisse de trois planches dans Funny Aminals (sic) en 1972, la version développée de Maus paraît sous forme de série entre 1980 et 1991 dans RAW, revue avant-gardiste de comics et d'illustration dirigée par Art Spiegelman et sa femme Françoise Mouly. Par la suite, les chapitres rassemblés ont été publiés en deux tomes en 1986 et 1991 ; en anglais chez l'éditeur Pantheon Books puis en français par Flammarion.

L'œuvre a été saluée par la critique aux États-Unis et à l'étranger. Elle a reçu plusieurs récompenses culturelles, dont un prix Pulitzer spécial en 1992, évènement sans précédent pour une bande dessinée. Des dessins originaux sont exposés dans divers musées du monde et le livre a été traduit en trente langues. Maus est aussi l'un des premiers romans graphiques qui retiennent l'attention des universitaires anglophones.

Adam Mickiewicz

Portrait d’Adam Mickiewicz.

Adam Bernard Mickiewicz de Poraj (né le 24 décembre 1799 à Nowogrodek, Lituanie, fils de Nicolas Mickiewicz et de Barbe Majewska – décédé le 26 novembre 1855 à Constantinople) fut l’un des poètes et écrivains polonais les plus célèbres, considéré comme le meilleur poète polonais, avec Zygmunt Krasiński et Juliusz Słowacki.

Le 22 juillet 1834, il épousa à Paris une compatriote de vingt-deux ans, Félicie Szymanowska. Contrairement aux « poètes maudits », sa vie fut relativement douce. La seule fantaisie qu’il se soit permise, fut d’interrompre le Pape et de le saisir par la manche de sa soutane. Émigré en Russie, il ne connut que des persécutions bénignes. Il surmonta les déceptions amoureuses ainsi que son veuvage précoce sans perdre la maîtrise de lui-même.

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Reichsgau Danzig Westpreußen

Le Reichsgau de Dantzig Prusse-Occidentale en 1943.
Le Reichsgau de Dantzig Prusse-Occidentale en 1943.

Le Reichsgau Danzig Westpreußen (Reichsgau Dantzig Prusse-Occidentale) est une circonscription administrative du Reich, constituée des territoires polonais du corridor et de la ville libre de Dantzig.

Créé par le décret du définissant le régime légal des territoires polonais annexés à la suite de la campagne de Pologne, le Reichsgau est confié à Albert Forster, militant de longue date du NSDAP. Comme dans le Wartheland, les responsables nazis souhaitent la mise en place d'un régime politique et racial défini par les principes d'organisation nazis de la société allemande. Ainsi, un nouvel ordre administratif est mis en place, tandis que les personnes jugées indésirables par les responsables nazis sont évacuées ou exterminées.

Rapidement, cependant, la guerre pose son empreinte sur le territoire du Gau, toutefois épargné par les combats jusqu'à la fin du mois de . À la suite des succès soviétiques du début de l'année 1945, le Reichsgau est âprement disputé entre les unités soviétiques et allemandes, tandis que les civils allemands fuient dans la panique devant l'avancée soviétique vers la mer Baltique ; dans ce contexte, les structures mises en place en 1939 et 1940 dans cette circonscription se volatilisent rapidement.

Reichsgau Wartheland

Le Reichsgau Wartheland en 1944.
Le Reichsgau Wartheland en 1944.

Le Reichsgau Wartheland, à l'origine appelé « Reichsgau Posen », est une circonscription territoriale allemande constituée à partir d'une partie des territoires polonais annexés par le Reich en 1939.

Composé à partir de la province prussienne de Posnanie dévolue à la Pologne en 1919, le Reichsgau Wartheland, parfois nommé Warthegau, est créé le 1er novembre 1939 en application du décret signé par Hitler le 26 octobre 1939 qui organise les territoires polonais échus au Troisième Reich. Couvrant une surface de 43 905 km2 pour 4 693 700 habitants en 1941, le Gau est majoritairement peuplé de Polonais, mais comporte une minorité allemande significative.

Confié à Arthur Greiser, ancien président du Sénat de Dantzig, le Reichsgau vit sous un régime légal spécifique aux territoires annexés au Reich. Dans ce cadre, le programme racial nazi est appliqué avec fanatisme : expulsion et extermination des Juifs et des Polonais, destruction des synagogues et des églises polonaises, ainsi que des bibliothèques hébraïques et polonaises, en prélude à la colonisation par des Allemands du Reich ou des Volksdeutsche rapatriés.

Relativement épargné par les combats et les bombardements alliés durant la majeure partie de son existence, le Gau s'enfonce dans le chaos lors de l'offensive soviétique, lancée à partir du 12 janvier 1945 et disparaît de fait à la suite des succès soviétiques de la fin du mois. Les populations allemandes, que les responsables mis en place en 1939 abandonnent à leur sort, fuient dans le désordre vers l'Ouest, au prix de nombreux morts dus au froid et aux violences de la guerre, tandis que la ville de Posen, encerclée, subit un siège pendant près d'un mois.

Marian Rejewski

Marian Rejewski vers 1932.
Marian Rejewski vers 1932.

Marian Adam Rejewski est un mathématicien et cryptologue polonais, né le à Bromberg et mort le à Varsovie. Il est à l'origine de la première attaque cryptanalytique sur la machine de chiffrement Enigma au début des années 1930.

Les réalisations de Rejewski et de ses collègues cryptologues Jerzy Różycki et Henryk Zygalski permettent aux Britanniques de commencer à lire des messages chiffrés en allemand passant par Enigma au début de la Seconde Guerre mondiale, sept ans après la reconstruction originale de la machine par Rejewski, en déduisant les plans. Les renseignements obtenus grâce à ces déchiffrements font partie du programme Ultra et contribuent, peut-être de manière décisive, à la défaite du Troisième Reich.

En 1929, alors que Rejewski étudie les mathématiques à l'université Adam-Mickiewicz de Poznań, il suit un cours de cryptologie dispensé par le bureau du chiffre du renseignement militaire polonais, le Biuro Szyfrów, auquel il s'associe en . Le bureau ne parvient pas à lire les messages chiffrés par Enigma et l'affecte sur ce problème à la fin de l'année 1932. Il déduit le câblage interne secret de la machine après seulement quelques semaines. Rejewski et ses deux collègues développent ensuite des techniques pour le décryptage des messages Enigma. Parmi ses contributions, il élabore le catalogue de cartes cryptologiques à l'aide du cyclomètre qu'il a inventé, et la bombe cryptologique. Cinq semaines avant l'invasion allemande de la Pologne en 1939, Rejewski et ses collègues présentent leurs réalisations aux représentants des services de renseignement français et britanniques convoqués à Varsovie. Peu de temps après le déclenchement de la guerre, les cryptologues polonais sont évacués en France où ils continuent de déchiffrer les messages Enigma. Après la chute de la France en juin 1940, ils sont de nouveau obligés d'évacuer. Ils reprennent le travail clandestin quelques mois plus tard dans la France de Vichy. Après l'occupation de la zone libre française par l'Allemagne en , Rejewski et Zygalski s'enfuient au Royaume-Uni via l'Espagne, le Portugal et Gibraltar. Là, ils sont enrôlés dans les forces armées polonaises et travaillent pour résoudre des chiffrements allemands de moindre importance.

Après la guerre, Rejewski retrouve sa famille en Pologne et travaille comme comptable. Pendant deux décennies, il garde le silence sur ses travaux cryptologiques pour éviter d'attirer l'attention du gouvernement du pays dominé par l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) sur des actions réalisées pour des puissances occidentales. Il rompt le silence en 1967 en fournissant à l'Institut d'histoire militaire de Pologne ses mémoires sur ses travaux au Biuro Szyfrów. Il est enterré avec les honneurs militaires au cimetière militaire de Powązki, à Varsovie.

République des Deux Nations

Le blason des Deux Nations.

La République des Deux Nations (anglais : Commonwealth of Both Nations ou Polish-Lithuanian Commonwealth, polonais : Rzeczpospolita Obojga Narodów, lituanien : Abiejų tautų respublika, biélorusse : Рэч Паспаліта ou Рэч Паспаліта Абодвух Народаў, latin : Regnum Serenissimum Poloniae) était une monarchie fédérale aristocratique formée en 1569 du Royaume de Pologne et du grand-duché de Lituanie jusqu’en 1795 lors de la dernière partition de la Pologne.

Cet État couvrait non seulement les territoires de l’actuelle Pologne et de la Lituanie, mais aussi le territoire de la Lettonie, de la Biélorussie, une grande partie de l’Ukraine, et l’extrémité Ouest de l’actuelle Russie

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Rysy

Vue du sommet du Rysy.
Vue du sommet du Rysy.

Le Rysy est un sommet de la chaîne des Hautes Tatras, dans l'arc extérieur des Carpates, sur la frontière entre la Pologne et la Slovaquie. Il culmine à 2 503 mètres d'altitude en Slovaquie. Sur son versant septentrional, à 2 499,6 mètres d'altitude, se trouve le point culminant de la Pologne.

La montagne est le point le plus élevé des Hautes Tatras accessible aux randonneurs par des sentiers balisés sans guide de haute montagne. Un refuge, le Chata pod Rysmi, situé 250 mètres plus bas que le sommet est à leur disposition. Depuis le début du XXe siècle, de nombreuses personnalités en ont fait l'ascension comme les époux Pierre et Marie Curie ou Lénine, dont l'ascension n'est pas prouvée mais fut largement exploitée par le pouvoir communiste dans le cadre d'une rencontre internationale pour la jeunesse.

Sa faune et sa flore, principalement alpines, sont protégées par un parc national de part et d'autre de la frontière.

Krystyna Skarbek

Krystyna Skarbek en mai 1945, sur une pièce d'identité au nom de Jacqueline Armand.
Krystyna Skarbek en mai 1945, sur une pièce d'identité au nom de Jacqueline Armand.

Krystyna Skarbek (Varsovie, 1908 - Londres, 1952) est une espionne britannique d’origine polonaise, membre du clan Abdank. Sous le nom de guerre de Christine Granville, elle mène des actions d'espionnage et de résistance pendant la Seconde Guerre mondiale au sein de la section française du Special Operations Executive (SOE), en tant que courrier du réseau « Jockey » de Francis Cammaerts.

Elle intervient notamment en Hongrie, en France au début de la guerre et après le débarquement de Normandie. Son principal fait d'armes est l'organisation de la libération de Cammaerts et deux autres agents détenus à Digne-les-Bains en août 1944.

Après guerre, elle exerce divers petits métiers avant d'être assassinée dans le hall d'un hôtel londonien par un prétendant éconduit.

Parmi toutes les femmes agentes du SOE, c’est elle qui sert le plus longtemps comme espionne. Selon plusieurs de ses biographes, ce sont les capacités et les résultats de Krystyna Skarbek qui ont amené le SOE à faire évoluer sa politique en faveur d'un recrutement croissant de femmes.

Silésien (cheval)

Silésien bai au travail à la longe.
Silésien bai au travail à la longe.

Le Silésien (polonais : Śląski ; silésien : Ślůnski) est une race de chevaux carrossiers, originaire de Silésie, en Pologne. Sélectionné depuis la fin du XIXe siècle en Basse-Silésie à partir de l'Oldenbourg et du Frison oriental, il est à cette époque le plus grand et le plus lourd des warmbloods européens. Il sert longtemps de carrossier et de cheval de travaux agricoles, la Pologne comptant environ 300 000 chevaux silésiens dans les années 1930. La Seconde Guerre mondiale dévaste cet élevage, qui reprend sur de nouvelles bases. Une vague d'engouement pour les croisements sportifs avec le Pur-sang, puis l'influence de warmblood lourds est-allemands, entraînent un certain engouement pour le Silésien. Son élevage régresse fortement jusqu'au début du XXIe siècle.

Le Silésien existe désormais en deux types, un grand cheval de sport léger et moderne, et le type traditionnel carrossier, plus petit et plus lourd. Il fait un excellent cheval d'attelage, jusqu'au plus haut niveau de compétition, participant largement à la renommée mondiale des meneurs polonais. Resté très local, le Silésien est, avec un cheptel de 2 600 têtes en 2016, une race rare en danger d'extinction. Il est essentiellement élevé au haras national de Książ, qui gère sa sauvegarde en coordination avec les éleveurs privés.

Hugo Steinhaus

Hugo Steinhaus (1968).
Hugo Steinhaus (1968).

Władysław Hugo Dionizy Steinhaus, né le à Jasło et mort le à Wrocław, est un mathématicien et professeur polonais. Steinhaus a obtenu son Ph.D. sous la direction de David Hilbert à l'université de Göttingen en 1911, et est plus tard devenu professeur à l'université de Lwów, où il a cofondé l'École mathématique de Lwów. Il est connu pour avoir « découvert » le mathématicien Stefan Banach, avec qui il a publié le théorème de Banach-Steinhaus, fondamental en analyse fonctionnelle. Après la Seconde Guerre mondiale, Steinhaus a joué un rôle important dans la constitution du département de mathématiques de l'université de Wrocław et plus généralement dans le renouveau des mathématiques polonaises.

Auteur de plus de 170 articles et ouvrages scientifiques, Steinhaus a laissé sa marque dans de nombreuses branches des mathématiques, comme l'analyse fonctionnelle, la géométrie, la logique mathématique ou la trigonométrie. Il est notamment considéré comme l'un des pionniers de la théorie des jeux et de la théorie des probabilités.

Ville libre de Cracovie

La Ville libre de Cracovie (en polonais : Wolne Miasto Kraków), aussi appelée République de Cracovie (en polonais : Rzeczpospolita Krakowska), était une « ville–état » créée par le Congrès de Vienne en 1815 et contrôlée jusqu’en 1846 par ses trois puissants voisins, la Russie, la Prusse et l’Autriche. C’était un reliquat de l’ancien duché de Varsovie, duché qui a été partagé entre les trois empires en 1815.

La Ville libre est née officiellement le 3 mai 1815 et placée sous la protection des trois puissances. Elle est formée de la ville de Cracovie et de sa périphérie (1 164 km²). En 1815, elle comptait 96 000 habitants (principalement des Polonais) dont 25 000 citadins.

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Wielkopolski

Wielkopolski bai.
Wielkopolski bai.

Le Wielkopolski (polonais : koń wielkopolski, soit « cheval de Grande-Pologne ») est une race de chevaux originaire de la région de Grande-Pologne, à laquelle il doit son nom. Le Wielkopolski provient d'un croisement entre des races polonaises déjà établies, le Mazurien et le Poznań, dans les années 1960. Il est durant une trentaine d'années le cheval le plus numériquement important en Pologne, avec environ 120 000 individus recensés en 1993. Son élevage s'effondre durant les années suivantes, en raison de restrictions aux autorisations de croisement, une sévère chute d'effectifs jusqu'au début du XXIe siècle ne laissant plus qu'environ 1 400 animaux enregistrés en 2016.

Le Wielkopolski est un demi-sang typique, de poids moyen, montrant l'influence des chevaux germaniques, et notamment du Trakehner. Autrefois employé pour les travaux agricoles, il est devenu un cheval de sport, employé pour tous les sports équestres, tant sous la selle qu'à l'attelage, utilisation pour laquelle il dispose d'une bonne réputation. Absent des niveaux internationaux de compétition de saut d'obstacles, le Wielkopolski subit la concurrence d'une autre race locale, le cheval de sport polonais. Peu exporté, il est désormais considéré comme une race rare, en danger d'extinction. Des mesures de protection ont été mises en place pour le préserver.

Ludwik Lejzer Zamenhof

Ludwik Lejzer Zamenhof

Le docteur Ludwik Lejzer Zamenhof (francisé Louis-Lazare Zamenhof, 15 décembre 1859-14 avril 1917) est un médecin ophtalmologue né dans l'actuelle Pologne, de langue maternelle russe et de confession juive. Il est connu pour avoir établi les bases de la langue construite espéranto, encore utilisée de nos jours. Le nom de cette langue vient de son pseudonyme, Docteur Esperanto.