Voie romaine

La Voie Appienne, près de Rome
La Voie Appienne, près de Rome

Les voies romaines sont les voies du réseau routier créé par les Romains. Souvent en ligne droite, elles permettaient de parcourir plus rapidement qu'avant l’ensemble de l’Empire à partir de l’Urbs, Rome.

Elles reliaient entre elles les cités de tous les points de l’Italie puis de l’Empire avec les centres de décision politiques ou économiques. Les déplacements s'y faisaient relativement aisément pour l'époque, grâce à une organisation favorisant un relatif confort pour ses utilisateurs. D’abord à usage militaire, elles seront à l’origine de l’expansion économique de l’Empire,puis de sa fin en facilitant les grandes invasions barbares.

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Route de la soie

Route de la soie
Route de la soie

La Route de la soie était un réseau de routes commerciales entre l'Asie et l'Europe allant de Chang'an (actuelle Xi'an) en Chine jusqu'à Antioche, en Syrie médiévale. Elle doit son nom à la plus précieuse marchandise qui y transitait : la soie, dont seuls les Chinois connaissaient le secret de fabrication. Cette dénomination, forgée au XIXe siècle, est due au géographe allemand Ferdinand von Richthofen.
Les Romains devinrent de grands amateurs de soie après qu'ils en eurent acquis, vers le début de l'ère chrétienne, des Parthes : ceux-ci en organisèrent alors le commerce. De nombreux autres produits voyageaient sur les mêmes routes : pierres et métaux précieux, étoffes de laine ou de lin, ambre, ivoire, laque, épices, verre, corail, etc.
Les marchandises venues d'Orient ou d'Occident s'échangeaient dans les oasis du « Turkestan chinois », devenues d'importants comptoirs fréquentés par, outre les commerçants, des pèlerins, des soldats et des espions.
La longueur du parcours, les multiples dangers encourus par les voyageurs sur ces pistes soumises aux incursions de peuples belliqueux, aux attaques des brigands, et à l'extrême rigueur du climat (torride en été et glacial en hiver), rendaient très chers les produits qui transitaient ainsi entre le bassin méditerranéen et l'Extrême-Orient. Ce fut une des raisons qui incita les Européens à rechercher une route maritime vers les pays d'Orient.

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Gustave Eiffel

Alexandre Gustave Eiffel, né le 15 décembre 1832 à Dijon (Côte-d'Or) et mort le 27 décembre 1923 à Paris, est un ingénieur centralien et un industriel français qui a participé notamment à la construction de la statue de la Liberté à New York et de la tour Eiffel à Paris. Il a également conçu de nombreuses structures métalliques pour des ponts, comme :

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Pont du Golden Gate

Le pont du Golden Gate.
Le pont du Golden Gate.

Le pont du Golden Gate (en anglais Golden Gate Bridge) est un pont suspendu américain situé dans l'État de Californie, traversant le Golden Gate, détroit par lequel la baie de San Francisco débouche dans l’océan Pacifique. Il permet ainsi de relier la ville de San Francisco, située à la pointe nord de la péninsule de San Francisco, à la ville de Sausalito, située à la pointe sud de la péninsule du comté de Marin. Financée par la Work Projects Administration, sa construction, qui se heurte à de nombreuses difficultés, débute en 1933 et s’étale sur une durée de quatre ans, pour s’achever en 1937.

Jusqu’en 1964, c'est le pont suspendu le plus long du monde et constitue au XXIe siècle le monument le plus célèbre de San Francisco. Il est en outre aisément reconnaissable à sa couleur orange international et à l’architecture de ses deux pylônes. Selon un classement de l’American Society of Civil Engineers, l'ouvrage d'art fait partie des Sept Merveilles du monde moderne.

Pont du Forth

Situé à 14 kilomètres à l’ouest de la ville écossaise d’Édimbourg, le pont du Forth est le deuxième plus long pont de type cantilever au monde quant à sa portée libre (le premier étant le Pont de Québec) et le premier de grande taille jamais construit. Sa longueur est supérieure à 2,5 kilomètres. Il est uniquement destiné au trafic ferroviaire et permet de relier le council area d’Édimbourg à celui de Fife and Kinross en enjambant le fleuve Forth. Il constitue ainsi un axe majeur de transport entre le nord-est et le sud-est du pays, doublé depuis 1964 par le pont autoroutier du Forth. Il est inscrit depuis 1999 sur la liste indicative du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Pont Rion-Antirion

Construire un pont entre deux rives qui s'écartent de 8 mm par an à cause de failles sismiques actives, avec une profondeur d'eau exceptionnelle, sur des sols sous-marins instables ne permettant pas d'envisager de fondations classiques, avec des vents violents et un risque de collisions de pétroliers géants... Autant de défis pris individuellement qui sont déjà difficiles à relever, mais qui pris simultanément relèvent de l’impossible.

Ce sont pourtant les difficultés qu’il a fallu surmonter pour construire le pont Rion-Antirion qui enjambe le golfe de Corinthe en Grèce. De ce fait ce pont à haubans détient aujourd’hui de multiples records : la deuxième plus grande longueur de tablier suspendu par haubanage au monde, la pile avec la plus grande hauteur immergée (63,5 mètres), les appuis de piles les plus gros jamais réalisés (une embase de 90 mètres de diamètre), les joints de chaussée avec le plus grand souffle au monde et enfin les amortisseurs les plus gros.

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Pont transbordeur

Vue générale du pont transbordeur de Marseille.
Vue générale du pont transbordeur de Marseille.

Un pont transbordeur est un pont enjambant un port, un canal ou un fleuve, pour faire passer les véhicules et les personnes d'une rive à l'autre dans une nacelle suspendue à un chariot roulant sous le tablier. La traction, par câble commandé depuis la rive, fut d'abord assurée par une machine à vapeur puis, très vite, par un moteur électrique.

Après la Première Guerre mondiale, on se rendit vite compte que, malgré tous leurs points forts, le débit des ponts transbordeurs ne répondait plus à un trafic automobile de plus en plus intense. Les grands voiliers ayant par ailleurs disparu, on ne construisit plus de ponts transbordeurs, on n'acheva même pas celui de Bordeaux, qui était resté en chantier, et on ne conserva peu à peu que ceux qui étaient réellement adaptés aux conditions locales. Les autres furent abandonnés ou démontés.

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Viaduc de Millau

Le viaduc de Millau est un pont à haubans autoroutier franchissant la vallée du Tarn, dans le département de l'Aveyron, en France. Il franchit une brèche de 2 460 mètres de longueur et de 270 mètres de profondeur au point le plus haut, dans un panorama de grande qualité et avec des vents susceptibles de souffler à plus de 200 km/h.

Dernier maillon de l’autoroute A75 permettant de relier Clermont-Ferrand à Béziers, ce projet a nécessité treize ans d'études techniques et financières. Les études ont commencé en 1988 et l’ouvrage a été inauguré le , seulement trois ans après la pose de la première pierre. Conçu par Michel Virlogeux et ses équipes pour ce qui concerne le tracé et les principes de franchissement, l’ouvrage a été dessiné par l’architecte Norman Foster. D’un coût de 320 millions d’euros, il a été financé et réalisé par le groupe Eiffage dans le cadre d’une concession, la première de ce type puisque sa durée est de 75 ans...

Radar automatique en France

Armoire de 3e génération
Armoire de 3e génération

Le radar automatique est un appareil de contrôle de la vitesse (cinémomètre) des véhicules routiers que l'on peut rencontrer sur le bord des routes et qui fonctionne seul, sans l'intervention d'un opérateur. En fait, c’est par un arrêté interministériel du 27 octobre, que le gouvernement valida la mise en place d'un dispositif expérimental visant à automatiser la constatation de certaines infractions routières et l'envoi de la contravention. Il s'agissait d'un test grandeur nature qui s'appuyait sur le déploiement par la police et la gendarmerie d'une centaine d'appareils et qui dura un an. Ce même jour, , Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, et Gilles de Robien, ministre des Transports, inaugurèrent en grande pompe le premier radar automatique installé sur la nationale 20 à hauteur de La Ville-du-Bois, dans l'Essonne, en région parisienne.

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Panneau de signalisation routière de danger en France

Implantation d'un panneau de danger sur accotement en agglomération
Implantation d'un panneau de danger sur accotement en agglomération

L'objet de la signalisation de danger est d'attirer de façon toute spéciale l'attention des usagers de la route aux endroits où leur vigilance doit redoubler en raison de la présence d'obstacles ou de points dangereux liés :

  • soit à la structure même de la route : virages, cassis ou dos-d’âne, chaussée rétrécie ;
  • soit à l'état de la route ou son environnement chaussée glissante, chute de pierres ;
  • soit à des dispositions adaptées à la rencontre d'autres voies de communication : pont mobile, barrière de passage à niveau ;
  • soit aux conditions de circulation des véhicules et des piétons : endroit fréquenté par les enfants, circulation à double sens succédant à une section à sens unique ;

Il existe en France 29 signaux de danger, codifiés A.

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Rue du Pré-de-la-Bataille

Bas de la rue du Pré-de-la-Bataille en 2021.
Bas de la rue du Pré-de-la-Bataille en 2021.

La rue du Pré-de-la-Bataille est une voie publique de la commune française de Rouen. Située dans la partie ouest de la ville, elle appartient au quartier Pasteur-Madeleine. Rectiligne et longue de 390 m, elle est perpendiculaire à la rive droite de la Seine.

Son nom témoigne du souvenir d'un lieu d'une bataille médiévale survenue vers 934 entre les chefs normands Guillaume Longue-Épée et Riulf dans un pré à l'entrée de la ville. L'endroit, constitué de prairies, devient un lieu-dit dénommé Pré de la Bataille. Au XVIIIe siècle, il devient un champ de foire, longé par une rue, que le conseil municipal de Rouen décide de nommer en 1833 rue du Pré-de-la-Bataille.

Cet odonyme, est très particulier ; en effet, l'esprit humaniste du XIXe siècle, évoque parfois les valeurs médiévales mais ce n'est qu'exceptionnellement qu'il choisit un nom de lieu.

La rue double en longueur et s'urbanise durant le XIXe siècle ; plusieurs usines et ateliers s'y installent. Au XXIe siècle, la rue du Pré-de-la-Bataille est essentiellement bordée d'immeubles de bureaux et de commerces dans sa partie sud et majoritairement d'immeubles d'habitation dans sa partie nord. Une association homonyme y a son siège. Après avoir eu un rôle social important à la fin du XIXe siècle, elle est dévolue au XXIe siècle à l'insertion des personnes handicapées mentales.

Autoroutes du Québec

"Bouclier" des autoroutes à un chiffre

Le système autoroutier de la province du Québec au Canada est un réseau de routes à accès limité fonctionnant selon le principe nord-américain, tout comme le système des Interstates aux États-Unis et les autoroutes de l'Ontario. Les autoroutes sont l'épine dorsale du système routier du Québec, qui comporte près de 20 000 kilomètres de routes. La grande partie des autoroutes québécoises est située dans le centre-sud et le sud-ouest du Québec. Actuellement, le Québec compte 29 autoroutes différentes, soit des autoroutes principales (16), des autoroutes collectrices (8) ou des autoroutes de déviation (5). La limite de vitesse sur le réseau québécois est de 100 km/h (62,5 mph) à l'exception des zones urbaines à fort débit de circulation où la limite diminue à entre 70 et 90 km/h (45-55 mph).

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Pont Félix-Gabriel-Marchand (Mansfield-et-Pontefract)

Vue du pont depuis la berge
pont Félix-Gabriel-Marchand

Le pont Félix-Gabriel-Marchand est un pont couvert qui traverse la rivière Coulonge, dans la municipalité de Mansfield-et-Pontefract, au Québec (Canada). Érigé en 1898, ce pont est unique au Québec pour sa structure qui superpose deux treillis différents. C'est également le seul pont couvert québécois construit au XIXe siècle situé en dehors de l'Estrie. Le pont a été classé immeuble patrimonial le .

Pont de Hartland

Vue générale du pont sous la neige.
Vue générale du pont sous la neige depuis Somerville.

Le pont de Hartland (anglais : Hartland Bridge) est un pont couvert traversant le fleuve Saint-Jean entre Hartland et Somerville, au Nouveau-Brunswick (Canada). Avec ses 391 mètres de longueur, il est le plus long pont couvert au monde. Construit en 1901 mais pas encore couvert, il se détériore rapidement sous l'effet des intempéries et il est partiellement détruit lors d'un embâcle en 1920. Profitant de sa fermeture et des réparations, il est couvert et rouvre en 1922. Il devient un lieu historique national en 1977. Présent dans la culture néo-brunswickoise, il est également un site fréquenté par les touristes.

Pont Ducharme

Vue du pont Ducharme du côte ouest.

Le pont Ducharme est un pont couvert ayant une structure en treillis de type Town élaboré traversant la rivière Bostonnais au cœur de la municipalité de La Bostonnais, au Québec (Canada). Ce pont datant de 1946 est composé d'une travée d'une longueur de 41,76 m. Il a été classé immeuble patrimonial en 2006 par le ministère de la Culture et des Communications en tant qu'exemple tardif de pont couvert de type Town élaboré, une ferme développée par le ministère de la Colonisation du Québec au tournant du XXe siècle. Il a été nommé en l'honneur de Charles Romulus Ducharme, qui était le député représentant la localité à l'Assemblée législative du Québec lors de son inauguration.

Nevada State Route 375

Le surnom de la route 375 est officialisé en 1996.
Le surnom de la route 375 est officialisé en 1996.

La State Route 375 (aussi connue sous le nom de Route extraterrestre) est une route à deux voies située dans le sud du Nevada, aux États-Unis. Elle s'étend sur 158 kilomètres (98 miles) de Crystal Springs, depuis la State Route 318, jusqu'à Warm Springs, en rejoignant l'US 6. La route se trouve à l'extrémité de la zone militaire Nellis Air Force Range.

La proximité de la Zone 51, ainsi que les nombreuses observations d'ovnis par des voyageurs, ont fini par donner à la route le surnom de « Extraterrestrial Highway », officialisé en 1996. Le village de Rachel est situé sur cette route ; il abrite un restaurant et quelques commerces ayant pour thème les extraterrestres, ainsi que des attractions folkloriques et touristiques exploitant les rumeurs extraterrestres. En dépit d'une certaine fréquentation touristique, la route 375 est l'une des moins utilisées du Nevada.

Prairie Avenue

Résidence de Marshall Field sur Prairie Avenue
Résidence de Marshall Field sur Prairie Avenue

Prairie Avenue est une voie nord-sud de South Side à Chicago, longue d’une vingtaine de kilomètres, qui s’étendait à l’origine de la Seizième rue dans le secteur communautaire de Near South Side jusqu’à la limite méridionale de la ville et même au-delà. L’histoire de l’avenue est particulièrement riche depuis l’époque des cavaliers et attelages. Lors des trois dernières décennies du XIXe siècle, une section de six blocks de l’avenue était habitée par les familles les plus en vue de Chicago.

Plusieurs figures historiques de la ville vécurent dans cette rue. En particulier pendant la période de reconstruction qui suivit le grand incendie de 1871, lorsque les plus importantes familles de la ville s’installèrent dans l’avenue. Ses résidents marquèrent l’histoire de le la cité et jouèrent un rôle prépondérant au niveau national ou international. Ils influencèrent sa vie politique, son architecture, sa vie culturelle, son économie, ainsi que son système législatif et gouvernemental.